Affichage des articles dont le libellé est mister hollywood. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est mister hollywood. Afficher tous les articles

mercredi 10 mars 2010

BD - Hollywood au cœur

Quand on espère vivre de ses histoires à Hollywood, mieux vaut accepter de se couler dans le moule. Le jeune Orson l'apprend assez vite dans le premier tome de cette série réaliste écrite par Gihef et dessinée par Lenaerts. 

Orson est désormais une plume qui compte. Certes il n'écrit pas les films qu'il voudrait, mais le bel appartement, la piscine et les milliers de dollars sur le compte en banque effacent les scrupules. Une réussite tranquille qui n'empêche pas son père de mourir. Et Orson de devoir retourner dans son New Jersey d'origine pour les obsèques. 

Il fera le voyage en compagnie d'un autre scénariste, Marsellus et de sa compagne du moment, une actrice. La traversée des USA en voiture donne l'occasion au deux créateurs californiens de plonger dans la réalité des bouseux locaux. Et de redécouvrir l'Amérique profonde, puritaine et moralisatrice personnifiée par la mère d'Orson. 

Cet album nous donne une image d'un pays écartelé entre les traditions rigides des laborieux et la folie douce des artistes. Orson est un fragile pont entre ces deux mondes.


« Mister Hollywood » (tome 2), Dupuis, 10,95 €

jeudi 29 janvier 2009

BD - Du rêve au cauchemar


Gihef, dessinateur réaliste ayant signé « Enchaînés » et « Haute sécurité » sur des scénarios de Callède, délaisse cette fois le pinceau pour sa première expérience de scénariste. Il a confié la réalisation graphique de cette histoire à Lenaerts, dessinateur réaliste au trait clair et précis, proche de ce que fait Berthet ou Dominique David. 

De scénariste, il en est justement question dans cette BD qui revisite le mythe de Hollywood. Le héros, Orson Wells, est un jeune scénariste qui va tenter sa chance à la Mecque du cinéma américain. Embauché dans un grand studio, il devra se contenter, au début, de distribuer le courrier. Mais rapidement le big boss se souviendra de ses capacités pour sauver le script d'un film mal engagé. 

Orson va alors tutoyer la gloire. Il devra cependant renier toute originalité artistique et une certaine déontologie de sa fonction. On se doute, dès les premières pages, que si la réussite est rapidement au rendez-vous, le prix à payer en contre-partie sera très élevé. 

Une BD sombre et triste sur un milieu plein de strass et de paillettes.

« Mister Hollywood », Dupuis, 10,40 €