Michetz, le dessinateur de la série « Kogaratsu », n'est pas réputé pour sa rapidité d'exécution. Pas moins de quatre ans entre « Le protocole du mal » douzième album et la nouveauté « Taro » parue début juillet. Quatre années pour un artiste adepte du travail bien fait. Il peaufine chaque case, passant des heures à simplifier un trait, épurer une scène. Et ensuite, il passe autant de temps pour placer ses couleurs. Dans le plus pur style des estampes japonaises. Michetz est donc un auteur rare. Raison de plus pour savourer son univers.
Quelques chroniques de livres et BD qui méritent d'être lus et les critiques cinéma des dernières nouveautés. Par Michel et Fabienne Litout
dimanche 17 août 2014
BD - Petit samouraï dans les pas de Kogaratsu
Michetz, le dessinateur de la série « Kogaratsu », n'est pas réputé pour sa rapidité d'exécution. Pas moins de quatre ans entre « Le protocole du mal » douzième album et la nouveauté « Taro » parue début juillet. Quatre années pour un artiste adepte du travail bien fait. Il peaufine chaque case, passant des heures à simplifier un trait, épurer une scène. Et ensuite, il passe autant de temps pour placer ses couleurs. Dans le plus pur style des estampes japonaises. Michetz est donc un auteur rare. Raison de plus pour savourer son univers.
vendredi 11 avril 2008
BD - Kogaratsu dans la fournaise
Kogaratsu, presque à la retraite, a délaissé son sabre pour la hache. Le samouraï errant subvient à des moyens en fendant des bûches de bois pour un fermier. Une existence calme et tranquille qui ne va pas durer. Il reçoit un énigmatique message qui le pousse à reprendre la route. Il se rend au rendez-vous et découvre que c'est sa famille qui lui lance un appel au secours. Il se rend donc au chevet de la « Mère », dans ce donjon perché au sommet des montagnes.
Une communauté de femmes qui fait bien des envieux. Une bande de brigands conspire pour prendre la place forte et s'emparer du trésor. Ils ont l'avantage d'avoir une alliée dans la place. Mais l'issue du combat pourrait changer avec l'arrivée de Kogaratsu. Le héros japonais de Bosse et Michetz était resté longtemps silencieux. Une parenthèse due au perfectionnisme du dessinateur qui a particulièrement soigné ces 52 planches.
Un trait de plus en plus épuré, des scènes d'action époustouflantes : cet album ne vous décevra pas. L'incendie du donjon est reconstituée avec grande minutie par un graphiste d'exception. Une série rare à ne pas oublier.
« Kogaratsu » (tome 11), Dupuis, 10,40 €

