Dans la vie, il y a les sujets futiles et les autres, les sérieux, ceux qui taraudent les grands esprits et suscitent des polémiques sans fin. Aujourd'hui je ne vais pas vous parler de la crise grecque ni de la corrélation entre austérité et montée des extrémismes. Non, ce qui me perturbe actuellement est d'une tout autre importance. J'en fais des cauchemars : faut-il oui ou non pincer les gourmands des tomates ?
Tout jardinier en herbe se retrouve un jour face à ce dilemme. Si la majorité des avis conseille de supprimer ces petites repousses, susceptibles d'absorber la force et la sève des futures tomates, quelques voix dissonantes se font entendre. Leur principal argument : les gourmands aussi peuvent se charger de fruits. En les laissant prospérer, on peut doubler sa production.
Alors, qui a raison ? Faut-il laisser la tomate pousser en toute liberté ou la tailler ? N'ayant que peu la main verte, ces hésitations expliquent peut-être mon manque de réussite en matière de culture maraîchère. Au début, je suis vigilant. Pas un gourmand ne dépasse les deux centimètres. En plus j'avoue adorer renifler mes doigts et cette odeur synonyme d'été. Mais souvent j'en oublie un. Et quand je m'en aperçois, c'est trop tard. Résultat, pas de tomates sur le gourmand. Encore moins sur la tige principale.
Ça, pour être envahi de punaises malodorantes je suis bon, mais pour ce qui est des tomates juteuses, je devrai comme chaque année aller en acheter quelques kilos chez une voisine qui, elle, a certainement résolu ce problème métaphysique de gourmands depuis très longtemps.
Quelques chroniques de livres et BD qui méritent d'être lus et les critiques cinéma des dernières nouveautés. Par Michel et Fabienne Litout
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mercredi 10 juin 2015
jeudi 16 octobre 2014
DE CHOSES ET D'AUTRES : Jardins d'intérieur

La société "Terrasses & balcons" commercialise des packs prêt à pousser. Des briquettes de terreau, des sacs de plantation quelques graines et le tour est joué. Selon les dépliants, vous arrosez et "il ne reste plus qu'à regarder pousser les semences". Vous aurez le choix entre des herbes de Provence pour barbecue, des plantes du potager pour tables d'été (radis, tomates cerise, cèleri et fraises) ou encore de bonnes herbes pour tisane (Mélisse, camomille, menthe et mauve). Il faut au minimum un balcon ou un appui de fenêtre.
Mais si vous vivez en appartement, pourquoi ne pas passer au jardin intérieur hydroponique. Une chaîne de magasins propose toute une gamme de produits. Un point de vente vient d'ouvrir à Perpignan.
C'est tout de suite beaucoup plus technique. Le "semez, arrosez, récoltez" est remplacé par le "aménagez, éclairez, chauffez, arrosez, rempotez, cueillez…". Sans compter l'apport d'engrais spécifiques dont la liste est incroyablement longue en fonction de la taille et de l'espèce. Quelle sorte de plante ? Contrairement à "Terrasses & balcons", vous ne trouverez pas de graines en vente dans ces magasins. Pas une seule…
Mais que peuvent bien faire pousser ces jardiniers d'intérieur adeptes de la discrétion ? Non, vous ne me ferez pas dire ce que vous pensez si fort. En réalité, notre société de consommation étant ce qu'elle est, quand un marché existe, quel qu'il soit, il y a des commerçants pour le faire vivre.
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