J'espère que vous avez bien terminé vos assiettes hier, pas laissé une miette de pain et saucé le jus. Le contraire eut été dommage alors que le ministère de l'Agriculture célébrait la journée nationale de la lutte contre le gaspillage alimentaire. Paradoxe de notre société dite évoluée, alors que des millions de personnes souffrent de la faim, on ne s'offusque pas de jeter à la poubelle quand on en a trop ou que le plat n'est pas à notre goût. Des goûts de riches...
Personnellement, je me fais un point d'honneur de manger tout ce qui m'est servi. Au grand désespoir de ma surcharge pondérale... et de ma femme. Cette dernière non plus ne quitte jamais un restaurant en laissant quoi que ce soit dans l'assiette. Mais elle, toujours aussi mince qu'à 20 ans, le fait pour nos chiens. Son immense sac regorge de poches en plastique. Elle y glisse gras et restes divers, idéaux pour accommoder savoureusement la gamelle des toutous.
La situation est différente quand nous allons (rarement) dans un "buffet libre". Enfin pour elle. Moi, j'engloutis tout, même ce que j'aurais clairement dû éviter (ce ragoût baignant dans le gras rance ou ces frites mollassonnes). Elle, systématiquement, a les yeux plus grands que le ventre. Et comme elle ne peut pas emporter le surplus (c'est carrément interdit à l'entrée), elle en laisse une bonne partie. Non sans en avoir glissé la moitié dans mon assiette.
Il va sans dire qu'un repas dans un buffet libre équivaut, pour moi, à l'absorption de trois milliards de calories... Mais au moins, je suis fier de ne pas avoir contribué aux 2,3 millions de tonnes de nourriture jetées par an par les restaurants et les commerces.
Quelques chroniques de livres et BD qui méritent d'être lus et les critiques cinéma des dernières nouveautés. Par Michel et Fabienne Litout
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vendredi 17 octobre 2014
lundi 10 mars 2014
DE CHOSES ET D'AUTRES - Fraises éphémères
L'arrivée des beaux jours a tendance à modifier nos comportements alimentaires. Même si le printemps est encore loin, le soleil réveille des envies de barbecue ou de fruits ensoleillés. Les producteurs de fraises en Espagne maîtrisent parfaitement cette « bascule » climatique.
Et cette année, en plus, les agriculteurs ibériques semblent avoir fait une trouvaille qui, utilisée à bon escient, pourrait les rendre riches à millions. Donc, vendredi, par l'odeur alléché, j'achète une barquette de belles et grosses fraises à un prix ridicule. Samedi, j'ouvre le paquet et constate qu'en moins de 12 heures, quasiment tous les fruits sont gâtés. La pourriture s'est propagée aussi vite qu'une rumeur sur les amours présidentielles.
Plutôt que de vendre ces fruits insipides, les agriculteurs espagnols feraient mieux de commercialiser le produit miracle qui accélère la décomposition. Nombre de jardiniers amateurs paieraient cher cette formation quasi instantanée de compost. Comme les « découvreurs » du roquefort, les Espagnols vont peut-être révolutionner le traitement des ordures, mais sans discussion, une fraise pourrie ne vaut pas un roquefort bien fleuri.
Chronique "De choses et d'autres" parue ce lundi en dernière page de l'Indépendant.
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