Quelques chroniques de livres et BD qui méritent d'être lus et les critiques cinéma des dernières nouveautés. Par Michel et Fabienne Litout
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vendredi 21 octobre 2016
Cinéma - La renaissance de Courgette
Les films d'animation ne sont pas toujours réservés aux enfants. « Ma vie de courgette » de Claude Barras prouve que quelques petites marionnettes peuvent faire passer plus d'émotion que bien des acteurs en chair et en os. Marionnettes par les personnages de ce film sont en pâte à modeler et bougent selon la technique du stop motion, soit image par image. Résultat l'histoire de Courgette, le petit orphelin malheureux, ne dure qu'un peu plus d'une heure, mais a nécessité le travail de 150 « artisans » durant plus de deux ans. Un aspect technique rapidement balayé par l'histoire écrite avec Cécile Sciamma, adaptée du roman de Gilles Paris « Autobiographie d'une courgette ».
Icare vit seul avec sa maman qui s'obstine à l'appeler Courgette. Dans sa chambre dans les combles, il rêve d'une vie meilleure. Une vie où sa maman ne boirait pas. Ne le frapperait pas. Un jour, sans le vouloir, il la fait tomber dans l'escalier. Courgette se retrouve orphelin. Et meurtrier. Un policier recueille son témoignage et le conduit dans un foyer spécialisé. Là, contre toute attente, il va rencontrer écoute et gentillesse. De la part des éducateurs mais aussi des autres enfants, des cabossés de la vie, comme lui. Simon, le dur au cœur tendre, Jujube, le glouton hypocondriaque, Béatrice, qui espère que sa maman va revenir; une réfugiée renvoyée dans son pays, sa sa fille, Alice, le visage caché derrière sa mèche, comme se protéger des horreurs de sa courte vie. Et puis un jour arrive Camille. Une fille forte, qui joue bien au foot. Une fille dont on peut facilement tomber amoureux. « Ma vie de courgette » demande aux parents d'accompagner les enfants, de les guider et peut-être parfois de leur expliquer pourquoi les pensionnaires du foyer des Fontaines, apparemment normaux, ont parfois l'air si tristes et malheureux.
Le film, à l'opposé de bien des réalisations trop linéaires, est un parfait antidépresseur. La noirceur du début s'estompe lentement, au gré des nouvelles relations de Courgette avec l'extérieur. Le petit garçon brimé, persuadé que la vie n'est jamais faite que de déceptions et de tristesse, découvre la gentillesse, l'optimisme. Et en sortant de sa coquille, il redevient humain, capable d'espoir, envisageant même le bonheur. Car le message de « Ma vie de courgette » est simple : tout le monde peut être heureux, même après des débuts très difficiles dans la vie. Une famille forte et unie se bâtit sous les yeux des spectateurs qui oublient très vite le côté animation. Ne reste que les belles âmes de personnages qui ont enfin un avenir.
jeudi 28 juillet 2016
DE CHOSES ET D'AUTRES : État végétatif (3/3)

Les vegan vont plus loin et bannissent aussi tout ce qui est produit laitier. Pourtant, traire une vache ou une brebis n'est pas synonyme de maltraitance. Depuis des millénaires, les humains ont compris qu'ils pouvaient ponctionner un peu de ce liquide nourricier sans nuire au développement des petits de l'animal.
Les végétaliens ont été obligés de trouver des substituts à la crème et autre dérivés lactés que sont le beurre ou le fromage. Internet regorge de recettes de moelleux au chocolat sans beurre mais à base de courgette râpée. Surtout pour éviter les calories, car la recette nécessite quatre œufs (quatre cadavres en langage vegan).
Par contre l'utilisation du lait de coco se décline à l'infini pour la crème au chocolat par exemple. Une tuerie. Et je ne vous parle pas des glaces à la crème de soja que ma femme fabrique à tour de bras, de la banane aux nectarines en passant par le sorbet de pastèque, chose la plus rafraîchissante qui soit en période de canicule.
Par contre j'attendrai encore un peu avant de me brosser les dents avec une pâte maison à base d'argile verte et de bicarbonate de soude. Bref, ma conversion au végétarisme se passe sans trop de difficultés.
Excepté quand mon voisin lance un barbecue sur son balcon : comment résister à l'odeur des roustes grillées et autres saucisses ou merguez dorées sur la braise ?
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