Quelques chroniques de livres et BD qui méritent d'être lus et les critiques cinéma des dernières nouveautés. Par Michel et Fabienne Litout
Affichage des articles dont le libellé est LePacte. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est LePacte. Afficher tous les articles
mardi 13 novembre 2018
DVD et blu-ray - L’esprit d’équipe ultime dans "Champions"
Il n’y a pas que le foot en Espagne. Nos voisins aiment aussi vibrer aux exploits de basketteurs. Mais l’équipe suivie dans «Champions » de Javier Fesser ne vous enthousiasmera pas par ses victoires mais ses formidables leçons de vie. Car ils sont tous handicapés mentaux.
S’ils deviennent champions c’est qu’ils viennent de bénéficier des conseils d’un entraîneur professionnel. Marco (Javier Guttierrez) vient de se faire vire de son poste du plus grand club de Madrid. Ivre il provoque un accident et insulte des policiers. le voilà condamné à 90 jours de travaux d’intérêts généraux auprès d’une association.
Son rôle, conseiller cette équipe de bras cassés et têtes cabossées. Un film qui fait du bien.
➤ « Champions », Le Pacte, 14,99 €
jeudi 10 août 2017
Cinéma : Si Dieu pardonne, pas les policiers dans "Que Dios nos perdone"
Le cinéma espagnol a fait son trou dans la production européenne. Abandonnant son image folklorique ou de genre, il est désormais largement au niveau des productions les plus ambitieuses de France, Allemagne ou Italie. Nouvelle preuve avec « Que Dios nos perdone » de Rodrigo Sorogoyen, thriller se déroulant dans Madrid écrasé de chaleur et en tension perpétuelle avec la tenue des Journées mondiales de la jeunesse en présence du pape, des contre-manifestations de plus en plus violente et l’émergence du mouvement des Indignés.
■ Meurtres et viols
Dans cette ville sur les nerfs, Alfaro (Roberto Alama), flic à l’ancienne, ami avec les prostituées, sanguin, dragueur et parfois à la limite de la légalité, vient de purger une suspension pour s’être battu avec un collègue moqueur. Il fait équipe avec Velarde (Antonio de la Torre), son total opposé. Bègue, célibataire et solitaire, il voit le mal partout. Quand une vieille femme est retrouvée morte chez elle, la police locale conclu au cambriolage qui a mal tournée. Mais Velarde ose regarder sous les jupes de la personne âgée et prouve qu’elle a été violée. Un second cas découvert dans la foulée, il se met sur la piste de ce qu’il considère comme un tueur en série. Initiative peu goûtée par sa hiérarchie qui préfère étouffer l’affaire : le pape est en visite officielle.
Le film, en trois parties, montre au début les deux policiers en action. On apprécie ce duo, plein de contradictions mais qui se soutient et se comprend. Ensuite le spectateurs se retrouve du côté du tueur. L’angoisse monte d’un cran. La scène finale, dantesque, tragique, tranche avec le reste du film mais prouve que le jeune réalissateur espagnol sait manier les genres, les ambiances et la caméra à la perfection.
Peut-être le thriller de l’été tant on transpire avec les héros dans cette ville en pleine effervescence.
➤ Thriller de Rodrigo Sorogoyen (Espagne, 2 h 06) avec Antonio de la Torre, Roberto Álamo, Javier Pereira.
Inscription à :
Commentaires (Atom)

