Jonas (Grégory Montel) est amoureux fou de Léa (Anaïs Demoustier). Une jeune artiste qu’il a quittée depuis un mois. Entrepreneur plongé dans les difficultés financières, il a presque quitté sa femme Harriet (Léa Drucker) pour Léa. Après une quasi nuit blanche, il décide de retourner chez Léa. Pour tenter de la récupérer. En vain. Alors, au lieu de retourner bosser, il s’installe dans le café au pied de l’immeuble de son ancienne maîtresse et décide de lui écrire une longue lettre d’explications. Il mettra une journée à la finaliser et à se rendre compte que finalement, cette belle histoire d’amour est effectivement terminée.
Chère Léa, comédie de Jérôme Bonnell, est beaucoup plus sombre et réaliste que son dernier film A trois on y va, a parfois des airs de pièce de théâtre. Depuis le bar, Jonas surveille Léa et la faune locale qui fréquente le zinc. Le patron (Grégory Gadebois), intrigué par cet homme à l’air si fatigué et désespéré, va réussir à lire la lettre. Il va alors conseiller à Jonas de ne pas la donner à Léa. Parfaite ment maîtrisé, ce film semble couler de source. Tout s’en chaîne avec un brio porté par des comédiens investis, vrais, authentiques. Une mention spéciale à Grégory Montel, passant par toutes les émotions dans une journée charnières de son existence.
Film français de Jérôme Bonnell avec Grégory Montel, Grégory Gadebois, Anaïs Demoustier

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