A minuit, confortablement installé dans mon canapé, je participe enfin au rêve américain. Au diable le régime, j'ouvre une bière, un paquet de chips et réchauffe des ailes de poulet. Menu classique d'un soir de match. Les statistiques sont formelles : pas moins de 1,25 million d'ailes de poulet sont consommées ce jour-là et 11 millions de livres de chips...
Le match débute. Avec ces horripilants temps morts de mise en place. En fait, chaque séquence de jeu ne dépasse jamais 12 secondes... Le premier quart-temps semble interminable et se termine par un 0 à 0 peu enthousiasmant. Je m'embête. Me venge sur les chips et le poulet frit. Et puis les Patriots marquent. D'un coup d'un seul. Retour à la guerre de position.
A 1 h 20, je commence à cligner des yeux. Quand je les rouvre, je crois que la partie est finie. Mais ce n'est que la mi-temps et le spectacle de Katy Perry. La démesure, comme toujours. Le jeu reprend, serré. Mais pas au point de m'empêcher de sombrer une seconde fois dans les bras de Morphée.
Quand j'émerge, deux heures plus tard, le cou cassé, c'est vraiment terminé. Je ne connais même pas le gagnant, ni le score. Un tour sur le net pour savoir que les Patriots ont gagné 28 à 24. Bon, dodo maintenant. Je frôle l'indigestion. C'est malin.
En bonus, le spectacle de la mi-temps
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