samedi 23 mai 2020

Série Télé - Paris gagnants dans l’Angleterre du début du XXe siècle



Les séries de gangsters ont toutes pris un méchant coup de vieux quand Peaky Blinders a débarqué en 2013 sur les écrans de la BBC puis sur Arte en France en 2015. Les Américains et les Italiens pouvaient aller se rhabiller face aux méthodes impitoyables de la famille Shelby à Birmingham dans les années 20 du XXe siècle. Surnommés les Peaky Blinders en raison de la lame de rasoir cachée dans la visière de leurs casquesttes, ils ambitionnent de régner sur le monde des paris, clandestins puis légaux de cette ville industrielles de Grande-Bretagne. 

L’entreprise Shelby va prendre de l’envergure avec l’arrivée à sa tête de Tommy (Cillian Murphy). Il a vécu l’enfer dans les tranchées françaises. Désormais il n’a plus peur de rien et on expérience d’artificier va faire des merveilles pour imposer sa loi. La série, qui en est à sa cinquième saison, diffusée en priorité sur Arte puis quelques mois plus tard sur Netflix, a soigné scénario, interprétation, réalisation et musique. Les personnages récurrents sont fouillés, très torturés, notamment le frère de Tommy, 

Arthur (Paul Anderson). Les décors, criants de vérité, permettent de longs plans séquence que peu de cinéastes confirmés oseraient entreprendre. Mais ce qui a fait aussi le succès immédiat de Peaky Blinders c’est la musque. Du rock très actuel, en décallage avec l’époque, mais qui colle parfaitement avec la violence des personnages. Nick Cave signe le générique et plusieurs de ses compositions rythment les moments forts.  

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