Pas toujours évident de réussir le tome 2 d'une série. Enzo Berkati semble avoir eu plus de difficulté à aborder la suite du premier tome de la série Mauvais monstre. Il perd la nouveauté de cet univers unique.
Dans sa BD, il imagine un onde en tout point semblable au notre, une petite ville, des forêts et des jeunes qui vont au collège. La seule différence notable : à l'adolescence, chaque habitant voit l'éclosion d'un œuf dans lequel est son monstre. C'est "la manifestation physique de l'âme de son propriétaire.
Eloïse, l'héroïne de la série, découvre que son monstre serait "mauvais". Elle pensait que c'était une légende urbaine, que les mauvais monstres n'existaient pas. Elle va devoir s'habituer. Et se méfier. Car une police secrète détecte ces anomalies et les capture (avec leur propriétaire), pour les enfermer dans des centres secrets. Dans le second album, Eloïse et son petit monstre vont tout faire pour échapper à un couple de policiers intransigeants.
Une longue course poursuite, où le lecteur n'apprend pas grand chose si ce n'est que d'autres mauvais monstres existent et se cachent. Un peu léger pour une intrigue qui s'étale sur 80 pages.
Une histoire quasiment revenue au départ de l'album, la dernière page annonce cependant un tome 3 qui sera, on l'espère, plus concluant et apportera un peu plus de précisions sur les centres de rétention et les fameux pouvoirs de mauvais monstres.
"Mauvais monstre", (tome 2), Glénat, 80 pages, 15,50 €
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