Peut-on rire de l’autofiction ? Et d’une façon plus générale, l’autofiction est-elle l’expression ultime de l’humour contemporain ? Manu Boisteau, auteur complet de cette BD, n’a pas la réponse, mais il ne se prive pas de faire rire le lecteur en déroulant les états d’âme de son héros, romancier en mal d’inspiration depuis qu’il se gave d’antidépresseurs et voit la vie en rose.
Ce roman graphique intitulé De l’amour et du hasard (Casterman, 200 pages 26 €), est la suite directe de Partir un jour. On y découvrait cet homme de 40 ans, décidé à prendre son destin en mains en devenant écrivain. Une fois son premier roman publié (et oublié au bout d’une semaine, 250 exemplaires vendus…), il doit se remettre à la tâche et pondre le second. Mais il n’a plus d’idée et passe son temps à rechercher l’amour, le bon, sur les applis de rencontre. On rit beaucoup face à ses errements de petit Occidental privilégié.
Il multiplie les aventures, tente toujours de séduire son éditrice, est jaloux quand son ex rencontre un Suédois et se retrouve rapidement enceinte. Mais la lumière va venir très tôt un matin (lui qui aime tant faire la grasse matinée). Et si @cherryblossom était la bonne ?
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