Scott Snyder est le scénariste de comics à suivre ces dernières années. Nouvelle preuve éclatante avec La nuit de la goule (Delcourt, 168 pages, 17,95 €), récit d’horreur dessiné par Francesco Francavilla et qui rend hommage au meilleur du cinéma d’épouvante. Un passionné de série Z a découvert les restes d’un film maudit tourné dans les années 50. L’unique copie aurait disparu dans l’incendie des studios.
Mais Forest Innman a retrouvé le début du long métrage. Le récit débute quand il arrive dans un hospice perdu dans le désert. Là, le réalisateur de La nuit de la goule semble attendre la mort. Forest lui demande s’il sait où se trouverait la dernière bobine du film. Le vieil homme, à moitié fou, va alors lui raconter ce qu’il considère comme la vérité : la goule existe véritablement, un monstre qui se repaît des cadavres et vit dans le corps de son médecin.
Angoisse à toutes les cases dans ce récit complet qui utilise toutes les ficelles du genre. Le dessinateur italien utilise son trait sombre pour instiller la peur à bon escient. Jusqu’à l’arrivée de la véritable goule… L’horreur n’est plus sur l’écran, mais dans la vraie vie.
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