Les Républicains, nouveau nom de l'UMP trouvé par des publicitaires (pas si novateurs) et avalisé par Nicolas Sarkozy, ne fait finalement pas l'unanimité. Trop américain pour certains. Avant que l'affaire ne dégénère, les militants sont appelés à la rescousse. Ils voteront par internet. Point final, plus de débat.
Emmanuel Todd, sociologue, lance un pavé dans la mare en dénonçant la prétendue mascarade des manifestations du 11 janvier. Mal lui en a pris. Une armée d'intellectuels se lève contre ce pourfendeur de l'unanimité. La polémique, là, commence à peine.
Caroline Fourest, invitée sur le plateau de Laurent Ruquier pour parler de son livre, se prend la tête avec Aymeric Caron et le traite de con. Depuis, cette guerre des « deux gauches » provoque les ricanements à droite.
Le joli mois de mai s'annonce comme celui de la contestation. Tous les sujets incitent à la controverse. Hier matin, sur RTL, Laurence Rossignol, ministre de la Famille, s'insurge contre un texte qu'elle considère comme « limite incestueux ». Ce morceau, quatre millions de personnes (chiffres Médiamétrie) ont pu l'entendre samedi soir sur France 2. Rien de bien transcendant, juste une chanson de Patrick Sébastien interprétée dans son émission « Les années bonheur » en hommage au patrimoine français, à Simenon, à Brassens. Titre du chef-d'œuvre pinaillé : Une petite pipe. Sébastien y entonne ce refrain : « Une petite pipe avant d'aller dormir, Une petite pipe avant d'aller se coucher ». Ça c'est de la polémique !
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