François Dermaut a mis près de cinq ans pour réaliser cet album. Spécialiste des récits historiques (Les chemins de Malefosse), il délaisse l'aventure pour se plonger dans un conte rural tiré d'une histoire de Bernard Ollivier. Rosa est la femme de Mathieu. Ce dernier, plus âgé de 30 ans, souffre du mal du siècle (on est au XIXe), la tuberculose. Il crache ses poumons chaque nuit et reste allité en permanence. Rosa accueille toujours les amis de Mathieu pour des parties de cartes endiablées. A la fin de l'une d'elle, le ton monte sur leurs prétendus exploits sexuels. Alcool aidant, ils vont se lancer un défi : celui qui satisfera le mieux une femme remportera la mise générale. Beaucoup d'argent en jeu et de plus en plus de joueurs. Restye à trouver la donzelle qui acceptera de servir de juge suprême. Une prostituée est contactée mais à la surprise générale, Rosa se propose en échange de 30 % des sommes engagées. Elle pourra ainsi payer un séjour au sanatorium à Mathieu. Présenté comme le chef-d'oeuvre de Dermaut, la première partie de Rosa est en tout cas totalement différente de ses précédentes production. Plus humaine essentiellement.
« Rosa » (tome 1), Glénat, 14,50 €
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