Le temps est à la polémique. Pour un oui, pour un non, le ton monte, l'invective fuse.
Les Républicains, nouveau nom de l'UMP trouvé par des publicitaires (pas si novateurs) et avalisé par Nicolas Sarkozy, ne fait finalement pas l'unanimité. Trop américain pour certains. Avant que l'affaire ne dégénère, les militants sont appelés à la rescousse. Ils voteront par internet. Point final, plus de débat.
Emmanuel Todd, sociologue, lance un pavé dans la mare en dénonçant la prétendue mascarade des manifestations du 11 janvier. Mal lui en a pris. Une armée d'intellectuels se lève contre ce pourfendeur de l'unanimité. La polémique, là, commence à peine.
Caroline Fourest, invitée sur le plateau de Laurent Ruquier pour parler de son livre, se prend la tête avec Aymeric Caron et le traite de con. Depuis, cette guerre des « deux gauches » provoque les ricanements à droite.
Le joli mois de mai s'annonce comme celui de la contestation. Tous les sujets incitent à la controverse. Hier matin, sur RTL, Laurence Rossignol, ministre de la Famille, s'insurge contre un texte qu'elle considère comme « limite incestueux ». Ce morceau, quatre millions de personnes (chiffres Médiamétrie) ont pu l'entendre samedi soir sur France 2. Rien de bien transcendant, juste une chanson de Patrick Sébastien interprétée dans son émission « Les années bonheur » en hommage au patrimoine français, à Simenon, à Brassens. Titre du chef-d'œuvre pinaillé : Une petite pipe. Sébastien y entonne ce refrain : « Une petite pipe avant d'aller dormir, Une petite pipe avant d'aller se coucher ». Ça c'est de la polémique !
Quelques chroniques de livres et BD qui méritent d'être lus et les critiques cinéma des dernières nouveautés. Par Michel et Fabienne Litout
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mardi 5 mai 2015
lundi 11 mars 2013
Billet - Piques épiques ou pathétiques de Véronique
Elle commence très fort quand, en direct dans l'émission d'Alexandra Sublet, elle prononce ce lapsus d'anthologie : « Politiquement je ne me situe nulle part, je suis un étron libre. » Relevée dans l'heure sur Twitter, diffusée sur YouTube, la séquence de l'électron tourne en rond et remporte un beau succès.
Mais cet épisode est loin de déstabiliser Véronique Genest bien décidée à se montrer dans tous les médias. Elle accepte même de passer sous les fourches caudines du redoutable duo Polony-Caron samedi soir chez Ruquier. C'est ce dernier qui se charge de la mise à mort. Un véritable massacre, un « traquenard » dira Véronique Genest à la sortie de l'enregistrement. Comme souvent dans ce genre d'émission, il faut suivre l'interview les yeux rivés sur Twitter. Quelques rires ou plaisanteries adoucissent la violence de l'affrontement. Exemple cette remarque : « Très fort le sketch de Jonathan Lambert déguisé en Véronique Genest. Comment ça c’était la vrai ! »
En fait il ne s'agit que de mauvais théâtre, panem et circenses dans notre société moderne.
Chronique "ÇA BRUISSE SUR LE NET" parue ce lundi en dernière page de l'Indépendant.
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