Sans vouloir marcher sur les plate-bandes de mon confrère Fabrice Voné (envoyé spécial de l'Indépendant à Sotchi, il nous fait vivre les compétitions mais également les coulisses des Jeux olympiques en pages Sports), j'ai laissé ma télé allumée samedi pour regarder les premières épreuves.
Passée la déception de la 6e place de Martin Fourcade (espérons qu'il fera mieux aujourd'hui) et en attendant la prestation de la jeune Perrine Laffont, voilà-t-y pas que le service public diffuse du patinage artistique avec l'inénarrable Nelson Monfort aux commentaires. Au panthéon des sports qui m'insupportent le plus, le patinage artistique remporte le premier prix haut la main devant le foot et le curling.
Je ne mets pas en doute les performances physiques des participants, simplement depuis toujours dans mon entourage, j'ai constaté que cette discipline ne plaît qu'aux personnes âgées. Et inconsciemment je me persuade que si je dois trouver un quelconque intérêt aux pirouettes, axels et autres vrilles, sourires - figés par le froid, sans doute - accrochés aux lèvres aussi solidement que les patins aux pieds, alors, malheur à moi, j'aurai basculé dans cette vieillesse ennemie.
Samedi, j'ai rapidement été rassuré. Je suis toujours « jeune » car je n'ai pas tenu longtemps. J'ai vite zappé sur le rugby à XV. Un bon match rugueux entre l'Écosse et l'Angleterre, avec hymne national à la cornemuse et coup de canon en préambule. Dans le public de Murrayfield aussi il y avait quelques jupettes (appelées localement kilts). Bizarrement, elles me font plus d'effet que celles des patineuses de Sotchi.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire