Entre le blanc et le noir, il existe quantité de couleurs pour se différencier. Ce n'est pas pour rien que les représentants des associations LGBT (lesbiennes, gays, bi et trans) ont choisi l'arc-en-ciel pour symbole. Une différence parfois difficile à faire passer auprès de certains mais qui progresse indéniablement dans les esprits.
Dernier exemple en date sur les profils Facebook. Pour vous définir, vous devez cocher quelques cases. Dans la catégorie "sexe" vous n'aviez que deux choix possibles. Depuis quelques jours, une troisième possibilité s'offre aux abonnés anglo-saxons : transsexuel ou intersexuel. Le "troisième sexe" a enfin droit de cité sur les réseaux sociaux.
Mais il existe encore des pièges. Les politiques français sont persuadés d'avoir beaucoup œuvré pour l'égalité des sexes en imposant la parité sur les listes électorales. Une parité un peu réductrice. La liste Europe écologie de Toulouse s'est retrouvée avec un cas d'école. En 31e position, on découvre François Bertocchio, entre deux candidates femmes, comme il se doit. Problème, depuis un an, François est devenu Florence. Un changement d'état-civil long et compliqué que les responsables des Verts toulousains n'avaient pas pris en considération. Résultat, la liste a dû être modifiée : la parité, trop basique, ne prévoit pas ce genre d'exception.
Chronique "De choses et d'autres" parue ce jeudi en dernière page de l'Indépendant.
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