La mode réserve bien des surprises. Dans les derniers modèles présentés par Chanel, je tombe sur une étonnante création de Karl Lagerfeld. Pas dans la coupe, tout à fait classique, mais dans l'utilisation des accessoires.
Allez savoir pourquoi, il affuble le mannequin de coudières et de genouillères. Comme si l'assurance avait imposé ces protections à des salariées dont l'activité est risquée. Chuter est si vite arrivé sur un podium. Surtout quand on doit marcher vite, sans regarder ses pieds et en tortillant du croupion.
Mais la découverte la plus incroyable reste le sac banane autour de la taille de ces gravures de mode. Le bon vieux sac banane, si ringard quand il est porté par le touriste lambda ; particulièrement ridicule quand il accentue le rebondi d'une silhouette ventripotente...
Même griffé Chanel, un sac banane reste cet objet pratique mais étonnamment laid. Maintenant, il se peut que cette tentative de Lagerfeld de dédiaboliser le symbole absolu de la beaufitude trouve un écho favorable auprès des hordes de femmes prêtes à tout pour être dans le coup. Mais si cet été la banane devient le « it-bag », vous me verrez encore moins que d'habitude en bord de mer.
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