Les plus grands chercheurs indépendants se sont penchés sur ses bandes dessinées. Leurs conclusions sont sans appel : « Pas la peine de tortiller du cul pour chier droit... Guillaume Bouzard est drôle. On y peut rien. » Même si cette affirmation n'est que pure invention du créateur de Plageman, on ne peut que répondre, tel Perceval dans Kaamelott ; « C'est pas faux. » Bouzard, quand il ne fait pas du foot, se présenter aux municipales ou sauver le monde, pond des histoires courtes pour divers journaux. Dans ce recueil de 60 pages on retrouve les récits publiés dans les hors-séries de Fluide Glacial. L'occasion de se mettre en scène, de rire de son manque d'idées, de son retard récurrent et de l'image qu'il donne aux Parisiens persuadés « qu'il est fainéant cet animal » « avec sa tête de goret ». Dans la réalité, Bouzard est simplement un peu dispersé. Pour quatre pages publiables, il en dessine douze et en écrit cent. Quatre pages de haute qualité, qui déclenchent des rires. Presque du satisfait ou remboursé. Car Bouzard, en réalité, est un génie du gag. « Il est drôle, on y peut rien... »
« Moi, Bouzard », Fluide Glacial, 14 €
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