Le fait divers de Marseille est symptomatique de l'évolution de notre société. La cause féline semble mobiliser et indigner les Français beaucoup plus que les grands scandales humanitaires actuels. La faute à Internet répondent les détracteurs du réseau mondial. Non, la faute aux chats, les véritables maîtres du net, voire du Monde.
Les matous débutent leur domination avec une arme redoutable : le ronronnement. Comment résister au doux bruit de cette boule de poil lovée sur vos genoux ? Ensuite ils soudoient les fonctionnaires des PTT pour apparaître le plus souvent possible sur les calendriers dans des poses avantageuses et craquantes. Et puis ils inventent le "lolcat". Des photos toutes plus mignonnes les unes que les autres. Ils déferlent sur les murs Facebook, les comptes Instagram. Partout, ils sont partout !
Alors quand l'un d'entre eux est malmené, la réplique est immédiate et implacable. A l'avenir, quand vous croiserez un chat dans la rue, n'oubliez pas de le saluer poliment. Sinon, il pourrait vous en coûter.
Chronique "De choses et d'autres" parue ce mercredi en dernière page de l'Indépendant.
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