Retour gagnant pour Soda, le flic américain qui fait croire à sa mère, cardiaque et émotive, qu’il est pasteur. Une série à succès, abandonnée par Gazzotti, le dessinateur accaparé par son autre série, Seuls, puis par le scénariste, Tome, mort trop jeune. Soda revient dans une histoire écrite par Olivier Bocquet et de nouveau Gazzotti aux illustrations.
Le policier est dans une mauvaise passe. Il dort mal. Un cauchemar récurrent le réveille en sursaut. Il se voit en train d’étrangler sa brave mère. Or, ce matin-là, il est envoyé sur une scène de crime. Une prostituée a été agressée dans une ruelle. L’assassin l’a laissée pour morte. Mais quand elle reprend ses esprits, elle panique et désigne Soda comme son agresseur.
Cette histoire, qui est en dehors de l’arc habituel de la série, a des airs de paranoïa absolue pour le héros. Il commence à douter de sa santé mentale. Au point de ne plus vouloir dormir. Un album intitulé Le pasteur sanglant (Dupuis, 14,50 €) et qui inaugure la nouvelle présentation, en version grand format, d’une série de très grande qualité qui n’en finit pas de conquérir des lecteurs depuis le premier tome, paru en 1987 et dessiné par Warnant.
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