Ce n’est pas parce qu’on est confiné que l’on doit forcément passer son temps à consommer des séries Netflix ou Amazon, voire à regarder Hanouna dans son salon comme si de rien n’était. Non, il existe aussi des lieux virtuels où le cinéma de qualité a droit de cité. Deux adresses à découvrir en ce troisième jour de confinement, deux hauts lieux du cinéma d’art et d’essai : UniversCiné et LaCinétek.
Si vous avez un abonnement au Castillet de Perpignan, au Colisée de Carcassonne ou au Théâtre de Narbonne, vous vous retrouverez en territoire connu. La programmation est pointue, exigeante, de qualité.
L’avantage c’est que ce ne sont pas deux ou trois films à heure fixe que vous pourrez regarder mais des milliers de titres, des premiers films muets du début du XXe siècle aux nouveautés de l’an dernier. Et si la crise dure trop longtemps, certains distributeurs indépendants envisagent même de zapper la sortie en salle pour aller directement sur le marché de la VOD.
De l’air au cœur de la nuit
Rien de sûr pour l’instant, mais l’embouteillage des sorties une fois le confinement levé obligera les exploitants à faire des choix de programmation. Dès lors, certaines productions devront passer par la VOD pour exister.Sur UniversCiné, vous pouvez louer les films à l’unité ou par lots. Les fans peuvent même acheter la copie avec la possibilité de la revoir sans limite dans le temps. Plusieurs formules sont proposées, la location à l’unité mais également des Pass de 5 à 20 titres pour faire son marché en toute décontraction. Notons qu’UniversCiné propose des sélections thématiques. Depuis deux jours est apparue une rubrique « De l’air » proposant une sélection de longs-métrages filmant les grands espaces.
LaCinétek se veut la cinémathèque des réalisateurs. Là, c’est le cinéma d’auteur qui est le plus mis en avant.
Pour voir ces films, vous pouvez aussi passer par la location à l’unité ou vous abonner (2,99 € par mois, sans engagement) à la formule sélection du mois, 10 films sur une thématique. En ce moment c’est « Au cœur de la nuit » avec « Ma nuit chez Maud » d’Eric Rohmer, « Le dernier métro » de François Truffaut ou « Night on Earth » de Jim Jarmush. Au final cela risque d’être un peu cher, mais au moins on sait que l’argent dépensé va en grande partie dans l’escarcelle des artistes et pas sur les comptes offshore des multinationales du divertissement.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire