Suite et fin de cette histoire de pirates signée Hermann, père et fils. L'Iguane est toujours à la recherche du coffre au trésor de Murdoch, le cruel pirate. Il croit toucher au but mais ne trouve que des papiers sans valeur. Ses hommes l'abandonnent sur une île déserte.
L'Iguane qui ressemble de plus ne plus à un mort-vivant. Sa peau, de plus en plus cadavérique, a le don de filer la frousse à tous ceux qui le croisent. En parallèle, les soldats anglais tentent eux aussi de mettre un terme aux exactions de Murdoch. Le final de cette seconde partie se déroule sur une île encore sauvage. D'un côté le camp de Murdoch, lourdement armé, de l'autre les Indiens Caraïbe et au centre un volcan qui fait des siennes. Hermann anime ce petit monde de mort et de souffrance avec son brio habituel.
Toujours en couleurs directes (de l'aquarelle passée sur de simples crayonnés), le récit vous plonge au cœur de ces mers trop bleues et le vert de cette végétation luxuriante, envahissante et oppressante. Sans oublier le noir des âmes et le gris des cendres du volcan qui aura le dernier mot.
« Le diable des sept mers » (tome 2), Dupuis, 14,50 €
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