La bonne épouse, Une sirène à Paris, Radioactive… Qu’ont en commun ces trois films ? Tout simplement d’être sortis le 11 mars dernier, soit quatre jours avant le confinement et la fermeture de tous les cinémas français. Trois œuvres fauchées en plein décollage, qui n’ont pas réussi à, ou eu le temps de trouver leur public.
Salles obscures et grand écran
La réouverture ce lundi 22 juin des salles leur donne une seconde chance. Certes, le contexte est peu favorable, mais il y aura certainement quantité de cinéphiles qui auront envie de retrouver l’ambiance des salles obscures et des grands écrans, frustrés de se contenter de l’écran de la télévision, même en HD et aussi large que le bras d’un basketteur. Le 11 mars, c’est La bonne épouse de Martin Provost qui avait remporté le plus de succès.
Très mérité pour cette comédie menée par trois comédiennes formidables (Juliette Binoche, Yolande Moreau et Noémie Lvovsky) se déroulant dans une école privée de la parfaite ménagère, en plein mai 68, symbole de libération de la femme. Comique et intelligent, le film devrait être la locomotive de cette reprise anticipée d’après confinement.
Lancement plus compliqué pour Une sirène à Paris, le conte romantico-fantasque de Mathias Malzieu avec Nicolas Duvauchelle. Peu de public, mais cette seconde chance pourrait permettre à ce film très original de mieux se faire connaître. Tout comme Radioactive, biopic de Marie Curie par une autre femme remarquable, Marjane Satrapi.
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