Un musicien et une réalisatrice préparent un film sur cette fameuse chanson, Warner leur réclame comme de juste 1 500 dollars. Mais comme ils maîtrisent bien le sujet, ils portent l'affaire devant le tribunal.
D'après eux, "Happy birthday" date du XIXe siècle. A la base il s'agit d'une comptine destinée aux jardins d'enfants. Les juges viennent de trancher. "Happy Birthday" est tombée dans le domaine public. L'histoire ne dit pas combien Warner a racheté les droits d'une chanson gratuite...
Une escroquerie comme une autre. Peut-être qu'au moment des négociations, les vendeurs ont fait miroiter les millions de droits sonnants et trébuchants que représente une ritournelle entonnée dans le moindre repas d'anniversaire, quasiment partout dans le monde puisqu'elle a été traduite en 18 langues.
Personnellement, légèrement allergique aux fêtes d'anniversaire (surtout le mien), j'aurais préféré une autre issue au procès. Ainsi, quand mes proches commenceraient à entonner l'air popularisé par Marilyn Monroe dans une version présidentielle torride, je crierais "Stop ! Vous n'allez quand même pas offrir 1 500 dollars au grand capital !".
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