Dans le genre « Ne vous plaignez pas du présent, ce sera pire dans le futur », la série « Metronom' » de Corbeyran et Grun en impose. Vraiment pas réjouissant l'avenir décrit par les deux auteurs bordelais (qui parviennent quand même à glisser une pub subliminale pour les vins de Graves). Dans quelques décennies, un pouvoir autoritaire et policier bride la liberté des citoyens. Et pour abolir la moindre velléité de rébellion, le gouvernement a interdit toute création artistique. L'histoire, assez dense, se déroule sur plusieurs niveau. Il y a la fuite d'une famille et la mission d'un couple pour récupérer un savant dans le coma. Ce dernier serait à l'origine d'un virus venu de l'espace. Il a muté et est dangereux. En fait, à la base, il devait simplement augmenter les envies de révolte du peuple. Mais le meilleur dans cette BD est le travail d'un petit groupe de résistants. Ils écrivent et impriment un livre illustré pour dénoncer la dictature. Le prochain coup d'éclat, se sera en public. Ils répètent en secret une pièce de théâtre. Ce qu'ils ne savent pas c'est qu'il y a un traitre dans leurs rangs, Radcliffe, un policier infiltré. Mais qui sait, l'art est parfois plus fort que la violence et l'intolérance.
« Metronom' » (tome 4), Glénat, 14,50 €
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire