Pour la nouvelle année, parmi mes bonnes résolutions, j'ai décidé d'admettre mes erreurs. Surtout pour faire plaisir à ma femme, désespérée par ma mauvaise foi crasse. A moins que je ne fasse comme Frédéric Lefebvre, ancien ministre et député UMP.
Sur son compte Twitter, le 1er janvier, ce message fait sensation : "Je vous souhaite une excellente année 2014. Que le bonheur et la réussite vous sourisse en cette année d'élections". Sourisse... Fâché avec la littérature française (à la question quel est votre livre préféré il avait répondu "Zadig et Voltaire" comme la marque de vêtements), il l'est également avec la conjugaison du verbe sourire.
Quand on lui fait remarquer l'énorme faute dans ses vœux, plutôt que de reconnaître l'erreur, il tente une explication tirée par les cheveux : son compte a été piraté. Réplique immédiate de plusieurs sceptiques : mais quel est ce hacker bienveillant qui trouve la faille dans un compte Twitter et se contente d'envoyer des vœux aux abonnés ?
La vérité est ailleurs (© Mulder). On la devine dans la suite du communiqué publié par le député. Il y explique que ses équipes ont depuis changé les mots de passe et réduit le nombre de personnes ayant accès à son compte. Comme beaucoup, Frédéric Lefebvre a dû déléguer la corvée de vœux. Laquelle est tombée sur le stagiaire, certainement mal réveillé après une nuit de fiesta.
Donc la prochaine fois que ma femme me prend en défaut, ce sera la faute, au pire d'un pirate, au mieux du stagiaire... Frédéric Lefebvre, encore merci pour cette jurisprudence sourissante.
En bonus, les véritables vœux de Frédéric Lefebvre :
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