Avec Les Sorcières de Zugarramurdi il revient à ses premières amours, le fantastique, mais avec une grosse dose de gags et un soupçon de critique sociale.
Ça débute comme un film d’action, cela bascule dans la comédie loufoque pour s’achever dans le grand guignol fantastique. Un film, trois genres, des acteurs de toutes les générations et surtout des dialogues aussi percutants qu’une percée de Messi balle au pied (pour rester dans la métaphore ibérique). L’opposition entre ces hommes, tous dans des situations compliquées avec leurs compagnes (de la séparation à l’objet sexuel) et ces femmes- sorcières qui ne trouvent les mâles bons qu’en petits morceaux et longuement mijotés dans de grosses marmites, est une source inépuisable de bons mots.
Hold-up costumé
A Madrid, jour d’animation sur la Puerta del sol. Malgré la foule et les artistes de rue, des convoyeurs de fonds viennent récupérer l’or vendu par les petites gens durement touchées par la crise. Quand Jésus Christ entre dans la boutique, ce n’est pas la grâce qui touche les clients mais la peur. Il est armé et braque la boutique. Le bandit est aidé par un soldat vert, Bob l’éponge, Daisy, un homme invisible et... Sergio, son fils âgé d’une dizaine d’années. Le hold-up tourne mal. Bob l’éponge est criblé de balles, l’homme invisible se mange un lampadaire...
Jésus, le soldat et Sergio prennent la fuite à bord d’un taxi. Ils foncent vers la France mais n’atteindront pas la frontière. Arrivés à Zugarramurdi, petit village basque, ils tombent dans les griffes d’horribles sorcières.
L’affrontement sera très mouvementé jusqu’à la scène finale et l’apparition de la mère de toutes les sorcières, sorte de créature mutante entre un King Kong femelle et une divinité sortie de l’imaginaire de Botero.
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