Si cette série porte le nom de son personnage principal, Sinbad, il n'est pourtant pas au centre de l'intrigue de ce second tome. Les femmes lui volent la vedette. Azn a, qui peut se transformer en panthère, et Turabah, la méchante magicienne. Arleston et Alwett, les scénaristes, ont notamment développé le personnage d'Azna. Sinbad, en l'embrassant, a rompu le charme qui l'envoûtait.
Elle peut ainsi choisir librement son apparence : une redoutable panthère aux griffes acérée, ou une ravissante jeune femme, tout aussi redoutable et aux ongles dévastateurs. Azna qui tombe amoureuse de Sinbad. Mais ce dernier semble peu concerné. Il est tout à sa quête : retrouver ses parents. Ce récit de 52 planches se décompose en plusieurs scènes indépendantes, plantant de plus en plus le décor de ce Bagdad de légende, celui des mille et une nuits, entre djinn et génie.
Une diversité qui semble plaire au dessinateur, Pierre Alary. Il se régale dans ces décors alambiqués et chatoyants. Un plaisir encore plus accru quand il se met à dessiner des belles femmes, peu vêtues et aux courbes généreuses et tentatrices. Un régal pour les yeux.
« Sinbad » (tome 2), Soleil, 12,90 €
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