Raghnarok, petit dragon vert imaginé par Boulet, a des problèmes relationnels avec sa mère. Cette dernière s'obstine à lui apprendre à voler. Mais à chaque fois c'est la même histoire : un crash vertical, uniquement vertical.
Le héros en a un peu assez de ce gag répétitif. Il soupçonne sa mère de ne pas comprendre qu'il n'a pour l'instant aucune aptitude au vol. Peut-être dans dix ans. Et Raghnarok rêve de pouvoir se transporter une décennie dans le futur. La rencontre inopinée avec une sorcière lui offre cette possibilité. En un coup de baguette magique il se retrouve donc dans le futur.
Un futur à l'odeur de brûlé. Tout autour de lui a été détruit, forêt, villages et même une partie de la ville. Le coupable ? Un immense dragon noir qui crache des flammes en hurlant à qui veut l'entendre « Raghnarok ».
Et voilà le petit héros bien embêté car il se met dans la tête que lui seul peut arrêter ce monstre destructeur. Boulet quitte le temps de cette histoire complète ses gags souvent savoureux pour un conte philosophique avec son lot de combat et de destruction. Une belle réussite. ("Raghnarok", Glénat, 9,40 €)
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