Chaque jour, au moment d'écrire cette chronique, j'hésite entre plusieurs sujets. Hier mon indécision était totale. D'un côté ma raison égrenait tous les thèmes autour desquels mon humeur pouvait vagabonder. De l'autre... Nabilla. Moi non plus je n'arrivais pas à me sortir cette histoire de la tête.
Joli match de l'équipe de France contre les Fidji. Une parabole entre le sursaut des sportifs et du pays ? Oui, mais Nabilla vient d'être présentée au juge d'instruction.
François Fillon a-t-il véritablement demandé à son ancien ministre Jean-Pierre Jouyet d'accélérer les poursuites judiciaires contre Sarkozy ? Je laisse le soin à nos éditorialistes de traiter l'info car, mazette, on vient d'apprendre que Nabilla avait déjà poignardé son compagnon en juillet.
Les cérémonies autour de la chute du Mur de Berlin battent leur plein. Deux millions de personnes vont célébrer ce symbole de la liberté. Certes, mais Nabilla, elle, vient de passer sa première nuit en prison.
Finalement j'avais opté pour une chronique décalée sur les bisbilles entre les deux candidats à la présidence de l'UDI. Il y a Jean-Christophe Lagarde, suspecté de clientélisme dans son département (40 % de ses voix du premier tour viennent du 93) et Hervé Morin, celui qui avait raconté son émotion d'enfant en voyant débarquer les Alliés en Normandie... alors qu'il est né en 1961. Non, franchement, tout le monde se moque de la menace d'implosion de l'UDI.
Et puis quand même, l'avocat de Nabilla a déclaré que sa cliente considérait son incarcération comme une « injustice ». Vous allez voir, dans trois jours, elle fait pleurer dans les chaumières !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire