En vérité, le jeu n'accorde que peu de place aux événements historiques réels. Mais dans la bande-annonce de présentation de l'adaptation BD, Robespierre y est décrit comme "bien plus dangereux que n'importe quel roi". Mélenchon, alerté je ne sais comment (je l'imagine mal s'intéressant de lui-même aux gamers), se fend d'une de ces déclarations à l'emporte-pièce qui lui taillent son succès médiatique : "Je suis écœuré par cette propagande". De tels emportements n'aideront pas le Front de gauche à se défaire de son image de parti politique préhistorique.
On pourrait en rire si l'argument n'était pas tout simplement pathétique… Comme, en 1989, quand Ségolène Royal voulait interdire les mangas en France pour cause d'ultra violence…
Je ne joue pas à Assassin's Creed, mais j'ai lu l'adaptation en roman parue chez Milady. Il y est surtout question d'amour. Quant à la royauté : "Le couple royal, pendant qu'il festoyait, piétina solennellement une cocarde révolutionnaire (…) Un acte arrogant. Et stupide. Le peuple avait faim et le roi organisait des banquets. Pire, il piétinait le symbole de la Révolution". Avouez, le message antirévolutionnaire ne saute pas yeux…
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