J'arrête immédiatement tous les défenseurs de nos vaillantes forces de l'ordre, il n'est pas dans mon intention de dénigrer la police nationale chère à Manuel Valls notre nouveau Premier ministre aux origines catalanes. Un avant-propos excessivement prudent mais depuis quelque temps mes chroniques qui se veulent essentiellement humoristiques ou à défaut originales font un peu trop réagir des lecteurs au premier degré.
La police du jour, summum de ringardise pour tout graphiste qui se respecte, a pour nom Comic Sans. Une police de caractères donc. Vous pouvez en voir un exemple dans le titre. Mais j'ai abandonné l'idée de composer l'ensemble du texte dans cette fonte pour épargner vos yeux. La Comic Sans est créée en 1995 par un certain Vincent Connare (ça ne s'invente pas !) pour Microsoft. Son but : «Servir comme écriture dans des programmes pour enfants". Intégrée dans tous les logiciels de la multinationale, la Comic Sans se répand comme une mauvaise herbe. Dans des prospectus, des pages de sites web, quelques publicités. Une sorte de fatwa de la nomenklatura des typographes est lancée contre ces pauvres caractères victimes de leur succès.
En 2010, Time Magazine la sacre "pire police de caractères de tous les temps". Depuis, utiliser la Comic Sans c'est s'attirer les rires de toute une clique de chantres de la pensée unique graphique.
Cela n'a pas empêché Craig Rozynski, designer australien, d'imaginer la Comic Neue, dérivée moderne et décontractée de l'originale. Elle a des petits airs d'art déco. Reste que le mauvais goût, aussi commun que la bêtise, assurera encore des décennies de succès à la police Comic Sans.
En bonus, ce que je vous ai épargné sur le papier, cette chronique entièrement en Comic Sans !
J'arrête immédiatement tous les défenseurs de nos vaillantes forces de l'ordre, il n'est pas dans mon intention de dénigrer la police nationale chère à Manuel Valls notre nouveau Premier ministre aux origines catalanes. Un avant-propos excessivement prudent mais depuis quelques temps mes chroniques qui se veulent essentiellement humoristiques ou à défaut originales font un peu trop réagir des lecteurs au premier degré. La police du jour, summum de ringardise pour tout graphiste qui se respecte, a pour nom Comic Sans. Une police de caractères donc. Vous pouvez en voir un exemple dans le titre. Mais j'ai abandonné l'idée de composer l'ensemble du texte dans cette fonte pour épargner vos yeux. La Comic Sans est créée en 1995 par un certain Vincent Connare (ça ne s'invente pas !) pour Microsoft. Son but : « servir comme écriture dans des programmes pour enfants. » Intégré dans tous les logiciels de la multinationale, la Comic Sans se répand comme une mauvaise herbe. Dans des prospectus, des pages de sites web, quelques publicités. Une sorte de fatwa de la nomenklatura des typographes est lancée contre ces pauvres caractères victimes de leur succès. En 2010, Time Magazine la sacre « pire police de caractères de tous les temps. » Depuis, utiliser la Comic Sans c'est s'attirer les rires de toute une clique de chantres de la pensée unique graphique. Cela n'a pas empêché Craig Rozynski, designer australien, d'imaginer la Comic Neue, dérivée moderne et décontractée de l'originale. Elle a des petits airs d'art déco. Reste que le mauvais goût, aussi commun que la bêtise, assurera encore des décennies de succès à la police Comic Sans.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire