Trouver une idée, une réflexion, un sourire ; bref un sujet pour cette chronique quotidienne s'apparente parfois à un véritable chemin de croix. Quand le vide résonne dans mon crâne tel l'écho dans le gouffre de Padirac, je n'ai plus que deux solutions : jeter l'éponge (j'ai déjà grillé trois jokers depuis le début de l'année) ou me lancer dans une recherche tous azimuts espérant en ressortir quelque chose d'exploitable.
Hier donc, à moins de 60 minutes de l'heure limite, j'ai phosphoré sur quelques thèmes. Les triangulaires aux municipales ? J'ai plein d'idées. Mais le propos est trop sérieux (risqué plus exactement) pour en rire.
Sur Twitter je découvre la dernière nouveauté commercialisée par la société Dorcel : un vibromasseur avec caméra intégrée. Là c'est le côté scabreux qui m'arrête rapidement.
Pourquoi ne pas me lancer dans une descente en flèche de Johnny Hallyday, acteur dans le dernier Lelouch ? Problème, j'ai vu le film en avant-première et à mon grand étonnement, j'ai trouvé le rocker vieillissant touchant dans son rôle de père délaissé.
Se moquer des chanteurs qui rêvent de faire carrière au cinéma, représente un filon pour certains (dont moi, j'avoue). Réalité de plus en plus infondée. Patrick Bruel, par exemple, se montre excellent dans l'adaptation des "Yeux jaunes du crocodile", roman de Katherine Pancol.
Reste la téléréalité. Trop convenu.
Sur le point d'abandonner, je m'aperçois que je suis trop long. Une fois de plus...
Chronique "De choses et d'autres" parue ce jeudi en dernière page de l'Indépendant
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