Un jour de tempête, Zizi, petite fille à la tignasse rousse en bataille, se retrouve avec une chauve-souris accrochée aux cheveux. Loin d'avoir peur, elle va cohabiter avec cette bestiole bavarde durant 48 pages soit un peu plus de 130 strips.
Quelques chroniques de livres et BD qui méritent d'être lus et les critiques cinéma des dernières nouveautés. Par Michel et Fabienne Litout
dimanche 30 septembre 2012
BD - Zizi a une chauve-souris et deux papas, Trondheim et Bianco
Un jour de tempête, Zizi, petite fille à la tignasse rousse en bataille, se retrouve avec une chauve-souris accrochée aux cheveux. Loin d'avoir peur, elle va cohabiter avec cette bestiole bavarde durant 48 pages soit un peu plus de 130 strips.
Billet - Succès confirmé pour le Festiblog
Depuis, les pionniers sont devenus des valeurs sûres de la BD. Boulet explose les ventes avec ses « Notes », Laurel enchaîne les projets, Pénélope Bagieu vend des milliers de « Joséphine », Margaux Motin est incontournable dans les magazines féminins. Ces stars ne dédicacent pas au Festiblog de ce week-end. Place aux jeunes : dans le numérique, une génération ne dépasse pas 5 ans... Le festival s'est étoffé. Les partenaires se bousculent car le public est au rendez-vous.
Mais comme partout, les réussites font office d'arbre qui cache la forêt. La simplicité de mise en œuvre d'un blog BD ne garantit pas la qualité. Et Bastien Vivès, le premier, a osé une BD critique sur le phénomène. « La Blogosphère » chez Delcourt se moque de ces gribouilleurs tentés de reproduire les recettes des plus originaux. Une sorte de consécration pour un phénomène de mode de plus en plus concurrencé par les réseaux sociaux.
Chronique "ÇA BRUISSE SUR LE NET" parue samedi en dernière page de l'Indépendant
samedi 29 septembre 2012
Billet - Les AFOL, adultes fans de Lego®, ont leur bible
Ces passionnés disposent désormais d'une « bible », un superbe ouvrage sorti en librairie ce jeudi. «Culture Lego® », aux éditions Muttpop (29,90 €) propose sur 300 pages l'analyse de ce phénomène. De la création de l'entreprise au Danemark aux usages robotiques, le tour d'horizon est large et exhaustif. Vous aurez même droit aux premiers plans de la brique, ses dimensions et son secret pour permettre de s'emboîter aisément. Le chapitre des records est impressionnant. La tour la plus haute culmine à 31 mètres et la statue de Sitting Bull est la plus grande : 7,6 mètres de haut et 1,5 million de briques. Le succès de Lego® est dû aussi à son côté indémodable et évolutif. Et le jeu est passé dans la culture populaire. Il est la vedette de bandes dessinées, de films d'animation, permet de recréer des tableaux de maîtres ou des scènes de films cultes.
Sur Internet, les groupes de discussion se multiplient, des logiciels facilitent la construction. Des robots en Lego® fonctionnent, il existe même une imprimante 3D. Ce beau livre, richement illustré, vous donnera l'envie de replonger dans votre caisse de briques ou sera le cadeau parfait pour l'AFOL qui s'ignore.
Chronique "ÇA BRUISSE SUR LE NET" parue en dernière page de l'Indépendant ce vendredi.
vendredi 28 septembre 2012
Roman - L'amour vagabond par Robert Goolrick
jeudi 27 septembre 2012
BD - Cow-boys de pacotille, second « Jeu de gamins » de Mickaël Roux
mercredi 26 septembre 2012
Chronique : Facebook, présumé coupable, explication d'un faux-bug
Facebook a souvent été cloué au piloris de la confidentialité. Lundi, comme pris d'une frénésie sécuritaire, ils sont nombreux à recommander d'effacer en urgence les historiques. Mais hier, après 24 heures d'un buzz négatif, Facebook dément l'information. Et d'expliquer que ce que l'on croit être des messages privés ne sont que des notifications publiques, de mur à mur. Du temps où les inscrits n'avaient pas compris que ces statuts, adressés à une seule personne, étaient visibles par tous. L'arrivée l'an dernier de la nouvelle version de la timeline a exhumé ces messages oubliés.
Le site du journal Metro, le premier à avoir levé le lièvre, a fait son mea culpa. Mais l'incident risque de laisser des traces. Pour preuve cette discussion (publique) entre deux amis : « Tous nos messages privés, même les plus privés des plus privés, sont stockés en Irlande. Ils pourront toujours resurgir un jour » et l'autre de surenchérir : « C'est aussi pour ça que je détruis mon compte tous les 6 mois, et change de nom à chaque fois. » Paranoïa et réseaux sociaux feront toujours bon ménage.
Chronique "ça bruisse sur le net" parue ce mercredi en dernière page de l'Indépendant.
BD - Huis-clos mortel au large de Marseille pour Léo Loden
mardi 25 septembre 2012
Billet - Réseaux (trop) sociaux
Mais pour être honnête, il faut noter que les Français n'ont pas attendu les statistiques américaines pour plomber leur productivité. Pause cigarette, déjeuner qui s'éternise, coups de fil aux amis, papotage à la machine à café : certains sont les rois de la débrouille quand il s'agit de faire semblant de travailler.
Et personne n'est parfait : durant l'écriture de cette chronique (interrompue à trois reprises durant plus de 20 minutes), j'ai reçu 12 emails (dont 11 spams), été une fois sur Facebook, fumé trois cigarettes, répondu 14 fois à mon épouse (oui, elle est très bavarde...), envoyé balader un démarcheur téléphonique et totalement ignoré Twitter sans quoi je n'aurais pas dépassé la seconde phrase.
Chronique "ÇA BRUISSE SUR LE NET" parue en dernière page de l'Indépendant ce mardi.
BD - La Balance à la barre pour la série Zodiaque de Corbeyran
lundi 24 septembre 2012
Billet - De YOLO à YODO... Petit cours de rap par l'exemple
Hermétique au rap, tant en anglais qu'en français (les supporters de Toulon ne constituent pas une exception...), j'ai découvert YOLO en lisant un article sur « la mort la plus idiote du mois ». Erwin McKinney, rappeur de 21 ans, a tweeté dans la nuit du 3 septembre un message prémonitoire : « Drunk af going 120 drifting corners #FuckIt YOLO ».
Drunk af going 120 drifting corners #FuckIt YOLO
— 2.7.5 Inkyy(@ink2flashyy) Septembre 2, 2012
En substance, il explique qu'il a bu comme un trou et qu'il roule à 120 miles à l'heure (190 km/h) au volant de sa Nissan Sentra. Pour lui, et les trois amis qui ont pris place dans son bolide, ce doit être le summum du YOLO.
Et ce qui devait arriver arriva : perte de contrôle, crash monumental. RIP Erwin McKinney (et ses trois copains...) Question subsidiaire : l'accident est-il dû à l’alcool, à la vitesse ou à la mauvaise idée de tweeter en conduisant ? Les trois mon colonel, répond le pragmatique.
En fait, Erwin a peut-être simplement fait une faute de frappe. A cause d'une lettre erronée, personne n'a compris que son tweet était l'annonce de son suicide, histoire d'avoir sa minute de gloire à la Andy Warhol. Il a écrit YOLO alors qu'il pensait YODO : « You Only Die Once » soit « on ne meurt qu'une fois »...
Chronique "ÇA BRUISSE SUR LE NET" parue ce lundi en dernière page de l'Indépendant.
Roman - Jim Harrison lance un flic retraité sur les traces d'un gourou
dimanche 23 septembre 2012
Chronique : Sexe et droit du travail envahissent internet
Autre blog, celui de Me Yves Nicol, mais même tonalité. Une note explique que « Exhiber son sexe est une faute grave ». Un salarié, pressé d'aller au petit coin, a sorti son sexe quelques mètres avant l'urinoir. Problème, une femme de ménage était dans les toilettes pour le nettoyage... Au Brésil, cette fois, c'est l'employé qui a fait condamner son patron. Au cours d'un séminaire de remotivation, il a dû regarder des films pornographiques et passer une soirée avec des prostituées. Harcèlement moral ont conclu les juges.
Ne soyons pas trop critiques, sur ces blogs il y a nombre d'informations sérieuses et utiles. Ces cas atypiques (licenciements pour avoir bouché les toilettes, émettre des éructations et des flatulences au travail, tenter d'étrangler un collègue) sont les preuves que, finalement, il y a toujours pire ailleurs...
Chronique "ÇA BRUISSE SUR LE NET" parue en dernière page de l'Indépendant ce samedi.
samedi 22 septembre 2012
BD - Séduisantes voleuses dans la "Grande odalisque" de Vivès, Ruppert et Mulot
vendredi 21 septembre 2012
Billet - Les optimistes associés débarquent le 12 octobre
BD - Mauvaises ondes pour Jean-Claude Denis
Serge Guérin vit un enfer. Serge Guérin est électro-sensible. Téléphones portables, télévision, lignes à haute tension... les sources de son mal sont multiples et de plus en plus nombreuses. Un soir, il est enfin libéré. Une immense panne de courant plonge le quartier dans un black out total.
jeudi 20 septembre 2012
Billet - Humour britannique et tétons solidaires
Le prince Harry, après son stripbillard perdant, a reçu l'appui de centaines de militaires anglais. Sur un compte Facebook spécialement dédié, ils saluent fièrement le prince, nus, un accessoire militaire cachant leur entrejambe, du fusil d'assaut au képi réglementaire.
Bis repetita avec l'affaire Kate. En soutien, des Anglais (exclusivement mâles) montrent leurs tétons, souvent dans des poses lascives, un masque fait avec la photo du visage souriant et grandeur nature de la princesse garantit leur anonymat. L'illusion d'optique est parfaite, si l'on oublie la grosseur des seins et la pilosité du poitrail...
Extraordinaire humour anglais. On en redemande. Et on en est presque à espérer un nouveau scandale royal pour prolonger les éclats de rire. Un peu comme cette télévision taïwanaise qui a reconstitué la scène des photos volées en images de synthèse. Et extrapolé avec une Diana en zombie et la reine mère photographiée dans son bain. Quant aux vilains journalistes français ils n'ont que ce qu'ils méritent : la guillotine.
Chronique "ÇA BRUISSE SUR LE NET" parue ce mercredi en dernière page de l'Indépendant.
mercredi 19 septembre 2012
BD - Le petit commerce mortel de Jean Teulé, Olivier Ka et Domitille Collardey
La maison Tuvache est un commerce sérieux. Ses propriétaires assurent un service de qualité. Le couple accueille les désespérés et leur vend cordes, poisons, armes et autres ustensiles très efficaces pour se suicider. Tout irait pour le mieux si le dernier rejeton, Alan, n'avait pas une joie de vivre communicative.
Billet - Le Vinvinteur, nouvelle émission sur "la vie connectée"
Le Web va-t-il tuer la télévision ? Cette question taraude les intervenants des deux médias. Nouvel exemple avec la diffusion, dimanche soir, à 20 heures sur France 5, d'une émission sur les nouvelles technologie.
« Le Vinvinteur », présenté par Vinvin, est « le premier magazine de la vie connectée », une « émission qui partage tout ». Le pilote a été diffusé... sur le web. Les prochains numéros, sans doute en octobre, seront à l'antenne de France 5. Vinvin présente l'émission avec une caméra sur le front. Il montre ainsi l'envers du décor. Il présente un « journal du Veb » (avec un V qui veut dire Vinvin...) reprenant des infos fun. Rien de bien original.
Le reste est beaucoup plus novateur. Les internautes peuvent participer de plusieurs façons. En rédigeant un sketch d'une minute joué par Vinvin et Zazon. Pour le numéro 0, plus de 60 contributeurs se sont essayés à l'exercice. Vous pouvez aussi interpréter la musique du générique et envoyer l'enregistrement sur le site de l'émission. Enfin, participer à « l'instant Andy Warlol » en postant des photos de vos animaux de compagnie. Car eux aussi ont droit à leur quart d'heure de célébrité...
D'une durée de 26 minutes, ce premier magazine ne révolutionne pas le genre. Un mélange savamment dosé de fiction et d'information, saupoudré d'une forte dose de subjectivité (la caméra de Vinvin). Il devra faire ses preuves sur le côté interactif. Mais le tour n'est pas joué car la télévision est et restera toujours une grosse machine.
Chronique "ÇA BRUISSE SUR LE NET" parue ce mardi en dernière page de l'Indépendant.
mardi 18 septembre 2012
Une paire de seins qui n'a pas fini de faire parler
Kate et William, héritiers de la couronne britannique, en vacances en Provence, ont profité du soleil sur leur terrasse. « Nus, au soleil » comme le chante leur voisine, Brigitte Bardot. Un paparazzi a immortalisé ces jeunes corps en vacances. Shocking ! Les ventes explosent, les visites sur le site internet de Closer aussi.
Et les commentaires vont bon train sur les blogs et réseaux sociaux. « Peut être faut-il s'attendre après ce nouveau blasphème à ce que les Britanniques assiègent les ambassades françaises a travers le monde » fait remarquer avec malice un lecteur sur le site TF1News. Un autre site people, certainement jaloux, fait de la surenchère : « Kate et William : leur drôle de façon de s'envoyer en l'air ». On imagine tomber sur une sextape sulfureuse, de quoi faire mourir d'infarctus la reine mère. Mais il s'agit d'un titre racoleur... sur leur escalade d'un arbre de 42 mètres en Indonésie.
Un scandale pour deux seins anglais. Pourtant, tout touriste en vacances une semaine sur les plages audoises ou catalanes a statistiquement eu la possibilité de voir 389 paires de seins britanniques. Personne n'en a fait tout un plat.
Et ceux qui parlent « d’œufs sur le plat » seront écartelés pour crime de lèse-majesté !
Chronique "ÇA BRUISSE SUR LE NET" parue en dernière page de l'Indépendant ce lundi.
lundi 17 septembre 2012
Roman - Le mystère du père dans "Les Patriarches" d'Anne Berest
dimanche 16 septembre 2012
BD - "La sueur du soleil" ou la malédiction de l'or
A la fin des années 80, la BD historique avait le vent en poupe. La collection Vécu, appuyée sur la revue du même nom, permettait au lecteur de visiter toutes les époques de notre bonne vieille terre. « La sueur du soleil » de Harriet (scénario) et Mata (dessin) retraçait le destin de conquistadors en plein conflit avec les Indiens d'Amazonie. Cinq albums repris dans une intégrale petit format à petit prix. Quitos, un soldat espagnol, chargé de communiquer avec les Indiens, tombe éperdument amoureux d'une belle indigène, Orocomay. Il devra choisir entre son camp et l'amour.
samedi 15 septembre 2012
Billet - Roupie de sansonnet et monnaie électronique
Facebook, comme souvent, est à la pointe dans ce domaine. Les Facebook Credits datent de 2009. On peut les acheter via sa carte bancaire mais aussi en gagner grâce à des opérations de partage publicitaire. Avec votre pécule vous pouvez vous offrir quantité de marchandises dématérialisées : livres numériques, location de films en ligne, logiciels... Et l'ambition de la société de Mark Zuckerberg est de généraliser cette nouvelle monnaie dans toutes les transactions en ligne, de l'achat de places de concert au billet d'avion. Problème, Facebook prélève au passage 30 % sur la transaction. Un peu chérot le mégabit...
Alors, pourquoi ne pas généraliser une version électronique de chaque monnaie ? Le e-€ ou e-$ auraient une cotation propre et seraient réservés aux biens immatériels, de votre abonnement internet à la facture d'électricité en passant par la place de cinéma. Certains économistes travaillent déjà sur ce schéma. Reste à convaincre la majorité des consommateurs que les billets et les pièces ont fait leur temps. Un combat autrement plus compliqué que le passage à l'euro...
Chronique "ÇA BRUISSE SUR LE NET" parue en dernière page de l'Indépendant ce samedi.
vendredi 14 septembre 2012
BD - Cercles de mystère et symboles cachés
Billet - Les nouveaux cimetières de l'électronique à Visa pour l'Image de Perpignan
Alors que l'Iphone 5 est attendu avec impatience (voire frénésie) par des milliers de geeks, une exposition de Visa Pour l'Image, à l'église des Dominicains de Perpignan, relativise cet engouement. Stanley Greene a photographié les travailleurs des « Cimetières de l'électronique ». Dans des conditions de pollution maximale, des milliers de personnes décortiquent ordinateurs et téléphones portables pour en extraire cuivre, or ou étain.
Ces déchetteries d'un nouveau genre ont poussé au Nigeria, au Brésil ou en Chine.A Guiyu, un article de Wikipédia nous apprend que 150 000 personnes décortiquent chaque jour « 100 camions qui déchargent des déchets sur 52 km² ». L'eau n'est plus potable, plus rien ne pousse et « 88 % des travailleurs souffrent de problèmes neurologiques, respiratoires, digestifs ou de peau. L'Iphone 5 va accroître ce phénomène. Il rend obsolètes les précédentes versions et pousse des milliers d'utilisateurs à mettre leur ancien smartphone au rebut. Pourtant, souvenez-vous. Il y a deux ou trois ans, votre nouveau « jouet » était le must de la modernité. Vous le couviez comme la prunelle de vos yeux. Sans lui vous étiez comme nu. Et puis cette histoire d'amour s'est étiolée. Un jour il est resté dans un tiroir. Au prochain nettoyage de printemps il partira au recyclage. Et cet objet que vous avez adulé finira dans un de ces nouveaux cimetières. Il ne sera plus que des composants à récupérer, des métaux à fondre, une source de pollution de plus dans un monde qui ne tourne plus rond.
Chronique "ÇA BRUISSE SUR LE NET" parue en dernière page de l'Indépendant ce vendredi.
jeudi 13 septembre 2012
Billet - Ivre-virgule.com
Dernier exemple en date, cet entrefilet paru en Belgique. Un couple boit plus que de raison dans un café. Ils font du scandale, cassent les toilettes. La police intervient et met l'homme en cellule de dégrisement. Et là, c'est le drame ! « Ivre, il tente de se suicider... avec son dentier ». Il utilise son appareil dentaire pour se taillader les veines. Le titre a rapidement fait le tour de la toile. Encore mieux, un site reprend toutes ces mésaventures débutant par « Ivre, ». On y trouve des perles que même les écrivains les plus imaginatifs n'auraient pu inventer. A Lambé, en Bretagne (région très prolifique dans le genre), « Ivre, il s'endort au rayon alcools ». Il a quand même eu le temps de charger trois cabas de whisky, rhum et apéritif anisé.... En Nouvelle-Zélande, en cherchant un slip : « Ivre, il se coince dans son sèche-linge ». Les pompiers l'ont découvert entièrement nu. En Allemagne, « Ivre, il échappe de peu à la mort dans un camion poubelle ». Sévèrement imbibé, ce jeune de 22 ans dormait dans une poubelle. Il s'est réveillé dans la benne...
Bénédiction des « fait-diversiers », ces petites histoires se terminent souvent bien. Et se retrouver acteur d'un « ivre-virgule » doit quand même avoir un effet bénéfique. Le ridicule ne tue pas, mais il fait réfléchir.
BD - Tessa en festival
mercredi 12 septembre 2012
Billet - Quand trop d'informations font que tout se brouille dans un cerveau mal réveillé...
Tout le monde parle de ce grand patron français sur le point de demander la nationalité belge. Je cherche Bernard et tombe sur une histoire de migration. Il n'est pas seul, mais accompagné de milliers de ses congénères. Et ce n'est pas vers la Belgique mais les îles Vierges, beaucoup plus paradisiaques que le Plat Pays. Il y a même une vidéo. Là je comprend mon erreur car il s'agit d'une « migration de bernard-l’hermite sur une plage ».
Rien à voir avec mon affaire. J'affine ma recherche. « Asile Belgique » me conduit sur une autre voie. Ce sont les membres du site satirique Brave Patrie qui annoncent leur intention de rejoindre la Belgique après l'annonce de la hausse des taxes sur la bière. « On touche là à un breuvage universel, qui assure par ailleurs un rôle sanitaire important dans les régions où l’eau est impropre à la consommation, comme la Bretagne, » explique le président de ce groupe d'iconoclastes. Bernard Arnault est-il un amateur de bière ? Son exil ne serait pas fiscal mais liquide ? Pourtant la bière n'est pas dans le rayon d'action de LVMH. Sa branche spiritueux n'affiche qu'une marque : Moët et Chandon, le champagne qui fait autant de mousse qu'une Kro' bien fraîche, mais pas au même prix.
Bernard, bière, Belgique : tout se brouille.
Chronique "ÇA BRUISSE SUR LE NET" parue mardi en dernière page de l'Indépendant.
Littérature - Douloureuse séparation dans le roman de Marianne Rubinstein
mardi 11 septembre 2012
Roman - "La cavale de Jennie" pour retrouver frères et sœurs
lundi 10 septembre 2012
Billet - Chapeau vert : l'hommage à Roland C. Wagner
Et comme si son concept prenait forme, nombre d'avatars sur Twitter ou de profils sur Facebook subissaient une mutation. Un chapeau vert faisait son apparition, se multipliait à l'infini. En août, ce borsalino vert fluo était un signe de deuil, de ralliement aussi. Il était la marque de fabrique du plus célèbre héros de Roland C Wagner, le détective privé Temple sacré de l'aube radieuse, Tem pour les intimes. Héros de la série « Les futurs mystères de Paris », il promenait sa dégaine dans un Paris futuriste, avec la même nonchalance et perspicacité que Nestor Burma, le héros de Léo Malet.
Un chapeau vert. Cela semble un peu simple pour rendre hommage à l'un des plus brillants « penseurs » de la SF française. Mais cela avait aussi l'avantage d'être énigmatique. Certains ignorants ont moqué cette fantaisie vestimentaire sans comprendre qu'il s'agissait d'une façon pudique de masquer ses larmes. Ce n'est pas parce que l'on aime les récits d'un futur apocalyptique que l'on n'a pas de cœur. On en a même trois, parfois, comme dans cette BD, déclencheur de la vocation de Roland C. Wagner, anecdote racontée dans l'hommage de Serge Lehman publié dans le Monde.
Chronique "ÇA BRUISSE SUR LE NET" parue ce lundi en dernière page de l'Indépendant