Succès de librairie depuis une décennie, Insiders revient avec un second cycle, une « saison 2 » pour reprendre la terminologie des séries américaines. Najah, la belle Colombienne, après moultes péripéties résumées en deux pages exemplaires pour les apprentis scénaristes (Bartoll est un maître du pitch), se retrouve à la tête du Grand conseil, sorte de gouvernement mondial de la pègre planétaire. Une étape cruciale dans sa vie car cet agent infiltré n'a plus de chefs directs, tous assassinés précédemment. Peut-on continuer à jouer les « insiders » quand on se retrouve à la tête de l'organisation à surveiller ? Najah va-t-elle rester dans le camp du Bien ou choisir le Mal ? Y a-t-il la moindre différence entre les deux partis ? Le problème c'est qu'elle n'a pas trop le temps de se poser la question : les événements s'enchaînent trop vite. Du Japon au Nigeria en passant par Miami et les Caraïbes, la partie d'échecs en cours est compliquée et meurtrière. Le lecteur est toujours sous le charme, Garreta, au dessin, est d'une efficacité étonnante.
« Insiders, saison 2 » (tome 1), Dargaud, 11,99 €
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