Jeux en ligne et réseaux sociaux ont inventé leurs propres monnaies. De l'argent totalement virtuel que l'on peut qualifier de roupie de sansonnet. Pourtant l'e-monnaie pourrait être une des solutions pour sauver l'économie mondiale. A l'heure où la valeur de l'argent a de moins en moins de réalité à cause des spéculateurs, basculer au tout virtuel pourrait assainir une partie du marché.
Facebook, comme souvent, est à la pointe dans ce domaine. Les Facebook Credits datent de 2009. On peut les acheter via sa carte bancaire mais aussi en gagner grâce à des opérations de partage publicitaire. Avec votre pécule vous pouvez vous offrir quantité de marchandises dématérialisées : livres numériques, location de films en ligne, logiciels... Et l'ambition de la société de Mark Zuckerberg est de généraliser cette nouvelle monnaie dans toutes les transactions en ligne, de l'achat de places de concert au billet d'avion. Problème, Facebook prélève au passage 30 % sur la transaction. Un peu chérot le mégabit...
Alors, pourquoi ne pas généraliser une version électronique de chaque monnaie ? Le e-€ ou e-$ auraient une cotation propre et seraient réservés aux biens immatériels, de votre abonnement internet à la facture d'électricité en passant par la place de cinéma. Certains économistes travaillent déjà sur ce schéma. Reste à convaincre la majorité des consommateurs que les billets et les pièces ont fait leur temps. Un combat autrement plus compliqué que le passage à l'euro...
Chronique "ÇA BRUISSE SUR LE NET" parue en dernière page de l'Indépendant ce samedi.
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