Clap de fin sur la série des Rochester. Atypique, elle n'a pas su séduire un nombre suffisant de lecteurs. Dommage, sans être transcendante, elle permettait au lecteur de passer un agréable moment, dans une ambiance « so british », avec l'humour qui va avec. Dessinée par Philippe Wurm, elle était une des nombreuses créations de Jean Dufaux. Il était persuadé qu'elle passionnerait le grand public, dans une postface il fait un constat d'échec, clame sa colère, s'en prend essentiellement à lui, tout en regrettant que les « albums se soient noyés dans la masse ». Cette dernière histoire a le mérite de boucler la boucle.
Les deux héros, Lady Elza Rochester et Jack Lord, mariès puis divorcés avec pertes et fracas, vont finalement se retrouver après ces errances mouvementées. De même, le destin de Feet, clochard et indic, va basculer car il pourra enfin se réconcilier avec sa mère, et retrouver son titre : lord Feetburry-Hampton.
Quant au personnage principal de l'histoire, Lilly Hot Legs, artiste de cabaret, elle fera chavirer bien des coeurs en interprétant son rôle de sauvageonne vivant nue en Afrique.
« Les Rochester » (tome 6), Dupuis, 13,50 €
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