Il s'envole donc pour Los Angeles se placer sous les bons offices de son oncle Phil (Steve Carell), agent de stars du cinéma. Simple coursier dans un premier temps, Bobby monte un peu dans l'organigramme pour passer à la relecture de scénarios. Surtout il tombe sous le charme d'une belle Californienne. Il s'attendait à succomber aux charmes d'une star du cinéma mais finalement c'est une simple secrétaire, dans l'entreprise de son oncle, qui le fait chavirer. Mais Véronica, alias Vonnie (Kristen Stewart), a le cœur déjà pris. Depuis un an elle sort avec un homme marié qui ne cesse de lui promettre qu'il va quitter sa femme… sans jamais le faire.
La seconde Véronica
Un soir, elle sonne en pleurs chez son "ami" Bobby et lui confie que son amant vient de rompre. Bobby la réconforte et à force d'attentions et de gentillesse gagne son amour. Une simple bluette le dernier Woody Allen ? Ce serait mal connaître le réalisateur américain expert en retournement de situations. Le conte de fée tourne au cauchemar quand Vonnie apprend que son ancien amant vient de divorcer. Entre le riche Californien et le petit juif new-yorkais sans grande envergure son choix est vite fait. Même s'il s'agit, selon elle, d'une décision uniquement dictée par l'amour. De retour à New York, Bobby, pour tenter d'oublier sa jolie Vonnie, épouse une ravissante blonde qui, comme par hasard, s'appelle, elle aussi, Véronica. Avec son frère gangster il ouvre une boîte de nuit sélect, devient un ponte des nuits de Manhattan. Et un jour, Vonnie débarque…« Café Society" n'est certainement pas le meilleur film de Woody Allen, mais on retrouve son style dans quelques portraits hilarants (la mère de Bobby, son frère…) et surtout une certaine nostalgie de ces années folles où certes tout était plus lent mais où aussi tout était possible aux audacieux et originaux.
Présenté hors compétition en ouverture du dernier festival de Cannes, "Café Society" n'a malheureusement pas le moindre bonus dans ses versions DVD et bluy-ray alors que les cinéphiles serraient ravis de voir le maître sur un plateau de tournage ou mieux, lors de l'écriture du scénario. Dommage.
"Café Society", Studiocanal, 19,99 €
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