En réalité il n'y a là rien de sensationnel. Bien au contraire. Première erreur, Noor Tagouri, journaliste freelance d'origine libyenne qui présente ses reportages à la télévision la chevelure recouverte d'un hijab, ne pose pas dans Playboy. Elle y est simplement interviewée sur son difficile combat pour s'affirmer en tant que journaliste musulmane aux USA. Sur les photos illustrant l'article, elle ne dévoile pas un seul bout de peau en dehors de son visage et ses mains.
De toute manière, depuis plus d'un an, Playboy a entamé sa grande révolution culturelle. Terminées les playmates aux courbes généreuses et appâts largement dévoilés. La nouvelle formule n'offre même plus un téton aux lecteurs. Devenu un news magazine comme les autres, il a rajeuni son lectorat et vu ses ventes remonter. Pourtant, depuis la parution du magazine, la page Facebook de la jeune journaliste est inondée de messages désobligeants. L'image sulfureuse du Playboy ancienne formule risque de perdurer encore longtemps.
Il est vrai qu'à une époque, ces magazines faisaient le « buzz » sans l'aide d'internet. Souvenez-vous des photos dénudées de quelques célébrités de la fin du XXe siècle comme Stone (la chanteuse), Jane Birkin, Dani ou Sophie Favier. Sans oublier Pierrette Le Pen (épouse de J.-M.), la soubrette la plus improbable des magazines de charme.
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