Ils gagnent des millions à jouer à la baballe mais ne se distinguent pas toujours par leur discernement. Qui ? Les sportifs de haut niveau évidemment. Pour un Michel Platini qui allie parfaitement intelligence du jeu, conduite de la balle et reconversion sonnante et trébuchante, combien de Ribery et autres Griezmann ?
Prenons le cas de ce dernier. Sélectionné en équipe de France la semaine dernière, il joue (excellemment d'ailleurs), contre l'Albanie. Une victoire marquée par le retour de Benzema dans le rôle du serial-buteur. Du serial-blessé aussi, touché aux ischio-jambiers. Une blessure causée, d'après un quotidien espagnol, par la démonstration de joie de Griezmann. Benzema, après son second but, salue le public, cool, relâché, détendu. Griezmann, tout à sa joie, lui saute sur le dos sans prévenir. L'avant-centre du Real de Madrid s'écroule sous le poids, une grimace sur le visage. Blessé par son propre coéquipier, en dehors de toute action de jeu, difficile d'imaginer plus débile !
Par chance, les rugbymen sont moins démonstratifs. Imaginez, un essai inscrit par Morgan Parra. Il se faufile entre les « gros » et va aplatir entre les poteaux. Il se relève et un de ses coéquipiers, comme Griezmann, lui bondit sur le râble pour le féliciter. Pas de chance, c'est Uini Atonio. 145 kg lancés contre 78 à l'arrêt, bonjour les dégâts. A ce rythme, la Namibie arriverait en finale les doigts dans le nez. Pas au score, mais faute de combattants, l'équipe d'en face se décimant méthodiquement à chaque explosion de joie.
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