Le premier tome de cette série écrite par Corbeyran débute un peu comme un film d'horreur américain. Un groupe de six personnes, des scientifiques et une journaliste, se rendent au plus profond d'une forêt pour y étudier un phénomène étrange : du lichen se développant en forme de spirale et mortel pour les animaux. Une seule survivante : la blonde journaliste qui va devenir une bombe à retardement. Kidnappée dans l'hôpital par une rousse gothique, elle est remise à un vieux bonhomme, le véritable héros de « Septième sens ». C'est Luc. Le saint qui au premier siècle a développé un don pour la médecine, un « septième sens », lui permettant de guérir ses semblables. Il est à la tête du groupe « Présence », le regroupement de ces Saints chargés de veiller sur le monde. Dans ce premier épisode intervient une certaine Jane, célèbre dans le temps sous le sobriquet de Jeanne la Pucelle. Elle fera équipe avec Georges, le tueur de dragon et Antoine, capable de discerner les créatures démoniaques.
L'originalité du propos devrait assurer un beau succès au concept. Defali, au dessin, s'approche de plus en plus de l'efficacité d'un Guérineau (Stryges).
« Septième sens » (tome 1), Delcourt, 14,30 €
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