Twitter s'avère le réseau social le plus littéraire. On y trouve de nombreux auteurs adeptes de cet échange en direct avec les lecteurs. Les maisons d'éditions twittent également et nombre d'écrivains en autoédition profitent du réseau pour se faire connaître.
La nouvelle mode : faire de la littérature en 140 signes. Raconter une histoire en un tweet. Le challenge est ardu mais ce minimalisme n'est finalement pas aussi précurseur qu'on pourrait le croire. Un article du monde.fr fait l'historique d'un genre en plein renouveau. Hemingway par exemple s'illustre dans la flash fiction. La plus connue : « A vendre : chaussures de bébé, jamais portées. » En France, Félix Fénéon, journaliste au Matin au début du XXe siècle, tient une rubrique intitulée « Nouvelles en trois lignes ». Ses faits divers deviennent de véritables bijoux.
Plus récemment, Pierre Desproges débute sa carrière en réécrivant des brèves authentiques et insolites pour un quotidien qui ne se doute pas qu'il s'agissait des premières lignes du plus grand humoriste français du siècle dernier.
Twitter a compris tout l'intérêt de cette bouillonnante création. Pour preuve le lancement fin novembre, sur la plate-forme, du premier festival de la fiction. Proposez vos idées par l'intermédiaire du blog de Twitter et si vous êtes retenu, vous serez mis en avant durant la période du festival, à partir du 28 novembre et durant 5 jours. Car écrire court reste la meilleure garantie d'être lu. Mais stop, là, je suis trop long...
Chronique "ÇA BRUISSE SUR LE NET" parue samedi en dernière page de l'Indépendant
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