Zoé, une adolescente découvre un cadavre dans un parc à Bruxelles. Les restes d'un cadavre exactement. Jambes, bras et tête ont été sectionnés, il ne reste que le tronc. Elle prend des photos et s'enfuit. Zoé fait partie d'un club de détectives juniors. Avec ses camarades elle va se lancer sur les traces du tueur. Ils découvrent sur les photos qu'un message en japonais, sur un sparadrap, est collé sur le mort. Il est fait référence à Kroko, le personnage d'un manga. La police aussi a trouvé cet indice et part à la chasse au tueur aux mangas.
Le scénario, signé Yann, est inspiré de faits réels. Une série de crimes ayant bouleversé Bruxelles. Il fait se rencontrer dans la première partie de cette histoire, deux mondes antagonistes : les mangas et la capitale de la BD franco-belge. Ses ados, modernes et sympas, renouvellent le genre de la BD de bande (de la Ribambelle à la Patrouille des Castors).
Au dessin, Lamquet abandonne son genre de prédilection, la SF, pour un univers réaliste et contemporain, aux décors très reconnaissables, de la rue des Sables au Muséum d'histoire naturelle en passant par le bar de la Mort Subite. Une « belgitude » pleine de charme.
« Le tueur aux mangas », Casterman, 12,95 €
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