La guerre froide bat son plein au début des années 60. Mais dans ce passé imaginé par Duval et dessiné par Berthet, quelques détails sont différents. Si CIA et KGB s'affrontent en toute discrétion, la technologie est un peu améliorée. Ainsi les voitures peuvent voler et les gadgets des agents secrets feraient pâlir de jalousie le pauvre James Bond. Nico, la belle espionne, est toujours à la recherche de sa mère. Elle pensait l'avoir retrouvée, mais ce n'est qu'une taupe russe chargée de collecter des informations sur un savant allemand passé à l'Ouest à la Libération. Ces deux femmes fatales vont se bagarrer âprement, les hommes se contentant de compter les coups. Le dessin de cette série d'aventure est de Berthet. Les premières pages, sorte d'hommage à Jacobs, prouvent qu'il est parfaitement qualifié pour endosser le rôle de futur dessinateur de Blake et Mortimer. Une affaire à suivre.
« Nico » (tome 3), Dargaud, 13,99 €
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