Quelques chroniques de livres et BD qui méritent d'être lus et les critiques cinéma des dernières nouveautés. Par Michel et Fabienne Litout
vendredi 31 août 2012
Billet - Et si vous changiez de réseau social ?
jeudi 30 août 2012
Roman - Appétissante "Brioche" confectionnée par Caroline Vié pour Lattès
Mais qui est cette Brioche, personnage principal du roman ? Le lecteur, au fil des pages, tentera de mettre un nom sur cette star américaine, objet de tous les fantasmes de la narratrice. Tout le roman est bâti comme une longue lettre s'adressant directement à l'être adulé, jamais nommé, dont le nom est remplacé par trois points de suspension. Un jeu souvent amusant, parfois énervant tant il se complique et devient dramatique sur la fin.
mercredi 29 août 2012
BD - Baldassare en Europe
mardi 28 août 2012
Billet - Comme un décalage entre vacances et rentrée
Il y a comme un décalage dans l'air. Nous sommes en août. Les températures sont plus qu'estivales. Les touristes sont toujours là en masse. Et pourtant flotte dans l'air comme un air de rentrée. Sur les réseaux sociaux, les blogs ou les sites, le mot « reprise » revient en boucle.
Pourquoi cette frénésie de se coltiner à nouveau les soucis d'un quotidien plombé par la crise ? Profitons de ces derniers jours. Enfin, si l'on peut. La famille qui va au ravitaillement (chips, grillades, soda, crème solaire) se trouve happée, dès son entrée au magasin, par des monceaux de fournitures scolaires diverses et variées à l'effigie de Dora ou Batman. Difficile de détourner l'attention des enfants. D'autant que les rayons jeux de plage ont quasiment disparu.
Les mères de famille les plus consciencieuses pourront allier plaisir et efficacité grâce à internet. Plutôt que de bronzer idiot, pourquoi ne pas faire vos courses sur la plage grâce à votre smartphone ? Il suffit de se connecter sur un site de vente par correspondance. Si vous planifiez bien vos achats, les paquets arriveront à domicile en même temps que vous. Et puis à choisir, utilisez la plateforme www.rentreediscount.com vous ferez travailler l'industrie locale. Élu meilleur site de fournitures scolaires en 2011 par Famille de France, la société est basée dans l'Aude et fait travailler des dizaines de personnes dans son centre logistique de Pomas près de Limoux. Voilà vraiment ce qui s'appelle joindre l'utile à l'agréable.
Chronique "ÇA BRUISSE SUR LE NET (MÊME L'ÉTÉ)" parue ce mardi en dernière page de l'Indépendant.
lundi 27 août 2012
BD - Lady Spitfire : la fille de l'air
dimanche 26 août 2012
BD - Rire en marchant en compagnie des randonneurs de Cazenove et Jytery
samedi 25 août 2012
Billet - Aimons-nous vivants
Kevin est victime d'un dommage collatéral des rumeurs infondées du net. L'interprète de « Déshabillez-moi » n'en a pas été la cible directe contrairement à certains. Rien que cet été Elie Seimoun est passé de vie à trépas en quelques tweets malveillants. Internet, friand de quizz, n'a pas encore osé lancer un questionnaire sur les chanteurs où les réponses seraient 1 : mort, 2 : vivant, 3 : prétendu mort, 4 : oublié. Exemples. Jacques Brel : mort (mais comme Trenet, on l'adule toujours). Johnny Hallyday : vivant (après une quasi résurrection). Pascal Sevran : prétendu mort... puis mort pour de bon. Charlotte Julian : vivante (et en tournée avec Age tendre). Stone et Charden : attention, il y a un piège, à moitié mort seulement.
En conclusion, comme le chante le grand poète François Valéry (vivant, mais un peu oublié quand même) « Aimons-nous vivants, n'attendons pas que la mort nous trouve du talent. » Bon, dans son cas, ça risque prendre du temps...
Chronique "ÇA BRUISSE SUR LE NET (MÊME L'ÉTÉ)" parue ce vendredi en dernière page de l'Indépendant.
PS : Dans la version publiée ce vendredi matin dans l'Indépendant j'évoquais brièvement les rumeurs sur l'état de santé de Jean-Luc Delarue. Tragique coïncidence, l'animateur de télévision est décédé cette nuit d'un cancer de l'estomac.
Billet - Restaurer, tout un art mis à mal dans une église espagnole
Magie du net, le barbouillage d'une mamie espagnole octogénaire vient peut-être de donner naissance à une nouvelle école de peinture !
Tout commence dans l'église de Borja en Espagne. Une paroissienne, désolée de voir une peinture murale du Christ se détériorer, décide de la restaurer. Le résultat est catastrophique. Le visage de Jésus semble peint par un enfant de 5 ans. « La pire restauration de tous les temps » titrent les journaux espagnols, repris dans le monde entier.
Dans un premier temps, tous se gaussent. Puis cette restauration donne des idées. Et chacun de transformer son œuvre préférée. Le visage « made in Borja » inonde le net. C'est laid, mais tellement présent que l'œil s'habitue. En quelques jours, l'initiative de cette grand-mère, totalement dénuée de talent mais pleine de bonne volonté, fait boule de neige. Une page Facebookvient de voir le jour.
Deux écoles s'affrontent. La première prend le tableau original et y met un autre visage, de célébrité généralement. En opposition, l'autre ne garde que le visage du Christ (celui dessiné par l'octogénaire) et le colle sur d'autres œuvres mythiques. L'effet est saisissant. La Joconde perd son sourire, les participants de la Cène se ressemblent tous, le Cri de Munch devient un dessin d'humour... Une vague de fond énorme, la mode pourrait devenir une école.
Et dans la vraie vie ? Jamais le village de Borja n'a accueilli autant de touristes !
Chronique "ÇA BRUISSE SUR LE NET (MÊME L'ÉTÉ)" parue en dernière page de l'Indépendant ce samedi.
vendredi 24 août 2012
BD - Vierge vengeresse, nouvel épisode du Zodiaque signé Corbeyran et Lannoy
Billet - Cassoulet for ever
jeudi 23 août 2012
BD - Rêves magiques dans le "Supplément d'âme" de Kokor
mercredi 22 août 2012
BD - Australie sauvage dans "Down Under" de Sergeef et Pezzi
Grands espaces. Grandes injustices. La colonisation de l'Australie est une formidable aventure. Régulièrement des auteurs vont puiser dans cette saga pour y trouver des personnages forts. Nathalie Sergeef, la scénariste de « Down Under » (les dessins sont de Fabio Pezzi), fait souffler le vent de la grande aventure sur l'outback australien. Après avoir présenté les principaux personnages, un orphelin irlandais et un migrant écossais, elle plante le décor du drame.
mardi 21 août 2012
Billet - Les cartes nous montrent différents mondes
Plus sérieusement, ces cartes montrent l'incroyable écart entre le Nord et le Sud. La carte du PIB (ci-dessus) est constituée de trois zones obèses : les USA, le Japon et l'Europe de l'Ouest, l'Afrique est réduite à une simple ligne droite...
A l'opposé, une carte recense les porteurs du Sida et montre un continent noir boursouflé, prenant quasiment toute la place sur cette planisphère morbide.
Libérez vos livres
BD - Guerre civile française dans Jour J de Pécau, Duval et Damien
lundi 20 août 2012
BD - Lax et Fournier racontent la saga d'une famille de l'Himalaya
dimanche 19 août 2012
Billet - Solitude aoûtienne
Billet - Libérez vos livres
Nombre d'entre vous profitent des vacances pour se plonger avec délice dans la lecture. Une certaine littérature (dite de plage) ne manque pas l'occasion. Des histoires légères, sans prise de tête. Mais parfois on a envie de découvrir de nouveaux horizons. Le choix est délicat. Et coûteux. Heureusement il existe de gentils mécènes. Des adeptes du bookcrossing. Un livre lu et apprécié est fait pour être partagé. Ils l'abandonnent - lui rendent sa liberté - dans un lieu public. Sur un banc, sous un abribus... Il trouve généralement un nouveau propriétaire, ravi de l'aubaine. Quelques temps plus tard, il continuera son périple autour du monde. Le site internet dédié permet de suivre son parcours.
Autre technique en vogue : l'abandon pur et simple. Une blogueuse a même recensé « les 10 lieux où abandonner vos livres », de la salle d'attente d'un cabinet médical en passant par le vestiaire d'un club de sport. Raffinement suprême : faire correspondre le titre du bouquin avec l'endroit. Dans les travées d'Aimé-Giral ou de Domec, « Match aller » et « Match retour » (Flammarion) de Julien Capron seront du plus bel effet. « Unger Games » (Pocket Jeunesse) de Suzanne Collins remportera un succès inespéré dans un club de tir à l'arc. Laissez « Stupeur et tremblements » (Albin Michel) d'Amélie Nothomb chez un concessionnaire auto japonais et guettez les réactions. Et si vous voulez passer un message à votre insupportable voisin, n'importe quel album d'Achille Talon (Dargaud) fera l'affaire...
Chronique "ÇA BRUISSE SUR LE NET (MÊME L'ÉTÉ)" parue en dernière page de l'Indépendant.
samedi 18 août 2012
BD - Nicoby vante les vertus du chou breton...
jeudi 16 août 2012
Roman - Cocktail mexicain concocté par F. G. Haghenbeck
mercredi 15 août 2012
BD - Blanche Neige : un conte revisité par L'Hermenier et Looky pour Ankama
mardi 14 août 2012
BD - Insaisissable Cassio de Desberg et Reculé au Lombard
Billet - Grosse fatigue après les Jeux de Londres
Les Jeux Olympiques de Londres sont terminés. Enfin. Ces 15 jours m'ont épuisé. Nager, courir, pédaler, sauter, ramer... même vautré dans son canapé, ça use.
Je l'avoue, comme beaucoup de travailleurs munis d'un ordinateur doté d'une connexion internet, j'ai honteusement délaissé mon labeur pour zapper sur les canaux de FranceTV. Le matin, notamment, rien de tel qu'une partie de beach volley féminin pour voir la vie du bon côté. Souvent, tout est une question d'angle de vue. Quelques gros plans judicieux et toute la beauté du sport ne peut que vous sauter aux yeux. Ce n'est cependant pas vrai pour tous comme l'a démontré un port-folio du journal Metro. Les shorts très amples des basketteuses ne font pas le poids face aux mini bikinis des volleyeuses...
Épuisé aussi à force de tester les doodles de Google. Le moteur de recherche s'est mis aux couleurs de Londres, offrant de minis jeux très addictifs. J'ai brillé au basket, malgré mes 1 m 70. Par contre le 110 mètres haies m'a provoqué une crampe... aux doigts.
A l'heure du bilan, paradoxalement, la star des JO sur les réseaux sociaux n'aura pas été un sportif. Les exploits de Bolt et Phelps n'ont pas pesé lourd face à Nelson Monfort. Le polyglotte (plus glotte que poli tant il coupe la parole aux interviewés) a fait l'unanimité contre lui. Son compte parodique sur Twitter est à mourir de rire. En traducteur fou il accommode même les noms de ses victimes : mais qui sont donc Ronald Money, Christopher Lemaster ou Delphine Thesoft ?
Chronique "ÇA BRUISSE SUR LE NET (MÊME L'ÉTÉ)" parue en dernière page de l'Indépendant ce lundi.
lundi 13 août 2012
BD - Leslie Plée : une ado mal dans sa peau parmi d'autres
dimanche 12 août 2012
Roman - Katherine Pancol en coffret
Véritable phénomène d'édition de ces dernières années, la « saga des crocodiles » de Katherine Pancol est reprise dans un un magnifique coffret regroupant les 3 titres. Retrouvez les aventures de Joséphine Cortès, « une femme ordinaire confrontée aux péripéties ordinaires d'une vie de femme » dans « Les Yeux jaunes des crocodiles », « La Valse lente des tortues »
vendredi 10 août 2012
Roman - Monstres en famille avec David Safier aux Presses de la Cité
jeudi 9 août 2012
Billet - Chèque en bois (précieux)
Les temps sont durs. Quelques euros de plus sur mon compte en banque me permettront de finir ce mois d'août en toute tranquillité. Coup de chance, ma charmante et tendre épouse, adepte occasionnelle de l'achat de babioles par correspondance (vêtements, produits de beauté...) vient de recevoir au courrier un chèque de 15 000 euros. C'est la somme qu'elle a gagné à la loterie organisée par cette société, si l'on en croit les gros caractères. En déchiffrant les minuscules alinéas en bas de page, elle n'a remporté que le droit de participer au tirage au sort... Pourtant ce chèque peut se transformer en pièces sonnantes et trébuchantes.
En France, un retraité alsacien a gagné son procès contre ce genre de pratique. Le tribunal a considéré que la société devait payer en raison « de son comportement volontaire ayant pour but de faire croire à l'attribution d'un gain ».
Mieux, aux USA, David Combs, comédien, dans l'idée de faire une plaisanterie à son banquier qui lui reprochait trop souvent d'être à découvert, dépose sur son compte courant un faux chèque publicitaire reçu au courrier. Trois jours plus tard, le compte est crédité de 95 000 dollars. Le chèque en bois s'est transformé en gros paquet de billets verts. Et au bout de trois longues semaines, sans nouvelles de sa banque, il considère que cet argent lui appartient. Au final, il a dû rendre les sous, mais il a quand même touché le pactole en transformant son histoire en spectacle comique.
Chronique "ÇA BRUISSE SUR LE NET (MÊME L'ÉTÉ)" parue ce jeudi en dernière page de l'Indépendant.
mercredi 8 août 2012
Billet - Chronique d'un naufrage ou comment ne pas être sélectionné sur le Axe Boat
Le Axe boat faisant escale dans la région, j'ai élaboré différentes stratégies pour faire partie des 200 chanceux sélectionnés sur internet ou par les Axe Angels. Vendredi, à Gruissan, le rendez-vous avait lieu au quai des Thons. Lieu prémonitoire ? J'y serai dans mon élément. Comme la soirée est organisée par une marque de déodorant, je cessai d'en mettre depuis une semaine. J'y voyais un double avantage. Tout d'abord la preuve que j'ai besoin des produits Axe. Ensuite l'occasion de faire le vide autour de moi pour me faire remarquer. Raté, seuls les videurs m'ont repéré.
Canet, le lendemain, nouvelle tentative. Douché, rasé, pomponné, je m'habillai le plus djeuns possible (chemise hawaïenne et bermuda vert fluo) pour franchir les barrières et obtenir le saint Graal. Encore une fois, échec cuisant. Mon début de calvitie semble avoir été fatal dans l'ultime ligne droite.
Dernière occasion à Argelès dimanche. Je misai tout sur internet. Rien de plus facile que de se créer un faux profil Facebook. Bingo : Kevin Litout, né en 1988, obtenait le passe. Mais arrivé à l'embarcadère, les Axe Angels sentent l'entourloupe. Je ne ressemblais pas, mais alors vraiment pas du tout à l'athlétique blondinet dont j'avais piraté la photo sur un site de mannequins. Naufrage sur toute la ligne.
Chronique "ÇA BRUISSE SUR LE NET (MÊME L'ÉTÉ)" parue ce mardi matin en dernière page de l'Indépendant.
mardi 7 août 2012
Billet - Raie-incarnation
lundi 6 août 2012
BD - Deep de Betbeder et Pietrobon : une plongée dans le futur
dimanche 5 août 2012
BD - Al Crane de Lauzier et Alexis, un cowboy en négatif
samedi 4 août 2012
Billet - Le Bookfighting peut-il devenir sport olympique ?
Yves Duranthon, plasticien orléanais, publie à la rentrée « The Bookfighting Book », manuel pratique d'un sport venu de nulle part. Sur un terrain genre balle au prisonnier, deux combattants s'affrontent en se jetant des livres à la tête.
Sur son site de « post-littérature et sport de combat », l'auteur en détaille la philosophie : « Les livres eux-mêmes ne sont pas produits pour le combat, c’est une dernière chance qui leur est donnée avant le pilon. Les mots qu’ils contiennent vont briller à nouveau et les idées aussi belles et généreuses qu’ils renferment voler une dernière fois dans les airs… »
Dans les faits, le jeu s'avère assez violent. Les duellistes sont casqués, protégés par un plastron et une coquille. Un livre, même de poche, lancé avec efficacité peut occasionner des dégâts. Et des études scientifiques ont prouvé qu'il peut être projeté plus de 25 fois avant d'être complètement disloqué. L'occasion pour un gros pavé sirupeux à souhait de la collection Harlequin de prendre sa revanche sur le best-seller de Stéphane Hessel. Dans ce cas précis, 400 pages de niaiseries provoquent plus de dégâts que les 30 pages d'indignation du Résistant français.
vendredi 3 août 2012
BD - Lorna, la femme géante selon Brüno
jeudi 2 août 2012
Billet - A Marciac, la politesse fait faire des économies
Tout est expliqué dans une photo reprise des milliers de fois sur le net via Facebook et Twitter en moins de 48 heures. Sur l'ardoise en terrasse, les prix sont détaillés : « Un café, 2 euros. Un café, s'il vous plait, 1,80 euro. » Le simple « s'il vous plait » vous permet de faire une substantielle économie. Il est vrai que la politesse est une denrée qui se fait rare.
Le site de Sud-Ouest explique que le propriétaire de cette échoppe, spécialisée dans les cafés « torréfiés au feu de bois », a décidé de prendre avec ironie le manque de cordialité de certains festivaliers. La musique adoucit les mœurs mais ne rend pas forcément plus poli.
Reste à espérer maintenant que l'initiative sera reprise dans nombre d'établissements. Economies à coup sûr pour le consommateur aimable. Et qui sait, un sourire sur les lèvres du serveur blasé dont l'amabilité frôle souvent la température de la banquise. Donc, souriez (et soyez poli), c'est l'été !
(Chronique "ça bruisse sur le net" parue ce jeudi en dernière page de l'Indépendant)