Mai 68, révolution, avortée, n'a finalement accouché que d'une souris. Dans la série de politique fiction « Jour J », Duval et Pécau ont imaginé une autre suite pour le mouvement étudiant. De Gaulle retrouvé mort à l'Elysée (attentat ou suicide ?), les deux France se retrouvent face à face. Certains militaires tentent d'en profiter pour mener un coup de force. Les armes parlent. La guerre civile se répand partout, rouges contres bleus. Après 8 années de guerre civile, l'ONU tente de calmer le jeu. Des troupes américaines encerclent Paris. L'album, dessiné par Damien, s'accroche aux basques de Oliver Nooman, un photographe de presse pour le Boston Globe. Il se retrouve au cœur des combats dans un Paris ravagé, partagé en zones contrôlées par différentes milices, de celle des intégristes religieux aux punks anarchistes. Un déchaînement de violence comme on en voit actuellement, mais à Bagdad... Particulièrement crédible, cette histoire démontre qu'aucun pays n'est à l'abri. Une étincelle parfois suffit pour embraser une Nation toute entière...
« Jour J, Paris brûle encore » (tome 8), Delcourt, 14,40 €
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