Les temps sont durs. Quelques euros de plus sur mon compte en banque me permettront de finir ce mois d'août en toute tranquillité. Coup de chance, ma charmante et tendre épouse, adepte occasionnelle de l'achat de babioles par correspondance (vêtements, produits de beauté...) vient de recevoir au courrier un chèque de 15 000 euros. C'est la somme qu'elle a gagné à la loterie organisée par cette société, si l'on en croit les gros caractères. En déchiffrant les minuscules alinéas en bas de page, elle n'a remporté que le droit de participer au tirage au sort... Pourtant ce chèque peut se transformer en pièces sonnantes et trébuchantes.
En France, un retraité alsacien a gagné son procès contre ce genre de pratique. Le tribunal a considéré que la société devait payer en raison « de son comportement volontaire ayant pour but de faire croire à l'attribution d'un gain ».
Mieux, aux USA, David Combs, comédien, dans l'idée de faire une plaisanterie à son banquier qui lui reprochait trop souvent d'être à découvert, dépose sur son compte courant un faux chèque publicitaire reçu au courrier. Trois jours plus tard, le compte est crédité de 95 000 dollars. Le chèque en bois s'est transformé en gros paquet de billets verts. Et au bout de trois longues semaines, sans nouvelles de sa banque, il considère que cet argent lui appartient. Au final, il a dû rendre les sous, mais il a quand même touché le pactole en transformant son histoire en spectacle comique.
Chronique "ÇA BRUISSE SUR LE NET (MÊME L'ÉTÉ)" parue ce jeudi en dernière page de l'Indépendant.
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