Saluons enfin un dernier grand ancien de retour dans les bacs des librairies. Pas un héros, mais un auteur : Hermann. Celui que la profession surnomme « le sanglier des Ardennes » ne veut pas s’arrêter. A plus de 80 ans, il continue à donner vie à ses personnages préférés. Lancé il y a plus de 40 ans sur les routes d’un monde postapocalyptique, Jeremiah a toujours été flanqué d’un compagnon électron libre : Kurdy. Ce dernier est omniprésent dans Ce qui manque. Et le manque, c’est justement Jeremiah. Kurdy, ivre, drogué, va dériver dans un monde brumeux et violent à la recherche de son ami disparu dans l’album précédent.
Le scénario, assez abscons, est plus une variation sur la survie en temps de crise qu’une aventure logique et censée. Kurdy est dans le brouillard. Avouons-le, le lecteur aussi parfois. Reste les dessins de Hermann et surtout son utilisation de la couleur directe.
« Jeremiah » (tome 40), Dupuis, 48 pages, 12,95 €
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