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| Benoit Magimel. Laurent Champoussin/Les films du Kiosque |
L’hôpital a pris une place prépondérante dans notre vie, depuis quelques années. Encore plus avec la crise sanitaire. Le cinéma, aussi, s’intéresse à ce lieu clos si particulier. Après La fracture, vision très réaliste (et peu optimiste) du système de santé hospitalier français, De son vivant, d’Emmanuelle Bercot, offre une vision moins clivante de ce monde. Pas de brancard dans les couloirs, d’infirmières à bout, de médecins épuisés et de proches énervés pour cause d’attente et de manque évident d’information. Là, tout est beau, simple, carré, évident. La réalisatrice assume ce parti pris, pour raconter une histoire de sentiment autour de la mort. Un mélo qui va faire pleurer le public.
Quand Benjamin (Benoît Magimel), apprend qu’il est atteint d’un cancer, il espère s’en sortir. Il est encore jeune. Mais, la maladie, souvent, se moque des âges et frappe sans chercher la moindre logique. Alors que Benjamin se voit dépérir, sa mère, Crystal (Catherine Deneuve), doit faire face à cette douleur immense de voir son enfant mourir à petit feu. Entre les deux, le cancérologue doit composer. Un médecin interprété par un véritable chirurgien qui a soufflé l’idée du film à la réalisatrice. On est, donc, face à une forme très hybride du mélo à base de faits scientifiques avérés. Étonnant et parfois un peu dérangeant.
Film d’Emmanuelle Bercot avec Catherine Deneuve, Benoît Magimel, Gabriel Sara

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